Service Cuve à fioul aux alentours de Grasse
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Avez-vous des soucis avec votre cuve à fioul vers Grasse ? Doit-elle faire l’objet d’un dégazage, une vidange, un nettoyage, une réparation, une neutralisation, une reconversion en récupérateur d’eau ou un enlèvement ? Clean Cuve peut vous aider dans la réalisation de n’importe quelle tâche relative à la cuve à fioul. Si le réservoir se trouve sur votre propriété à Grasse ou ses environs, vous pouvez contacter la branche de notre entreprise sur place à tout moment, par simple appel téléphonique. Clean Cuve est constitué d’une équipe de professionnels compétents et expérimentés en cuve à fioul. Déjà très reconnus dans de nombreuses régions pour la qualité de nos prestations, nous assurons un service très satisfaisant au meilleur prix qui soit. Notons que la manipulation de ce type de réservoir est extrêmement dangereuse à cause des produits hautement inflammables qu’il contient. Toutefois, une fois entre nos mains, votre citerne sera bien traitée et ne courra aucun risque. Nos méthodes reconnues pour leur grande efficacité et les matériels dont nous disposons nous permettent d’écarter tout risque de survenu d’incident. Appelez-nous dès maintenant pour prendre rendez-vous. Nous restons joignables 24 h/24 – 7j/7 pour vous à Grasse. Nous pouvons intervenir à tout moment si un cas d’urgence se présentait.
Nettoyage de votre cuve à fioul près de Grasse
Chez Clean Cuve, nous proposons un service professionnel de dégazage de cuve à fioul à Grasse ou ses environs. Vous pouvez nous appeler à tout moment si votre réservoir doit être soumis à cette opération. Le dégazage est une tâche réservée au professionnel étant donné sa difficulté et les risques qu’elle comporte. On parle ici de gaz hautement inflammables et extrêmement toxiques. Ils peuvent exploser instantanément s’ils croisent la moindre étincelle. Une exposition pourrait provoquer de grave problème de santé. De ce fait, n’essayez jamais de dégazer vous-même votre cuve à fioul. Appelez Clean Cuve afin que nous puissions le faire en toute sécurité. Les matériels que nous utilisons et nos méthodes nous permettent de réaliser l’opération de manière rapide sans provoquer d’incident. Vous n’avez qu’à nous regarder à l’œuvre et profiter d’un rendu satisfaisant. Vers la fin de l’opération, nous vous remettons un certificat de dégazage valable durant 48h. Si vous souhaitez neutraliser, enlever ou reconvertir votre cuve à fioul, vous disposez de ce laps de temps. Passé ce délai, vous serez obligé de recommencer le dégazage si vous envisagez d’autres opérations sur le réservoir.
Reconversion cuve à fioul près de Grasse
Vous habitez à Grasse ou ses environs. Vous n’utilisez plus votre cuve à fioul enterrée et vous souhaitez la faire neutraliser. Dans ce cas, permettez aux professionnels de chez Clean Cuve de s’en occuper. La réalisation de cette opération requiert l’utilisation d’équipements spécifiques et de matériaux comme du sable ou du béton. Une fois les étapes obligatoires (vidange, nettoyage et dégazage) franchies, nos techniciens peuvent neutraliser votre cuve à fioul en toute sécurité. Pour ce faire, nous comblons tout l’espace interne de votre réservoir avec du sable ou du béton que nous transportons par camion jusqu’à votre propriété. Cette inertage permet de rendre la citerne inutilisable définitivement ou provisoirement selon le matériau de remplissage choisi.
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Les services proposés par Cleancuve près de Grasse
- Nettoyage et de vérification de votre cuve à fioul à Grasse
- Dégazage
- Vidange
- Pompage de la boue hydrocarbures
- Neutralisation au sable/à l’eau
- Démantèlement
- Reconversion
- Enlèvement ou découpage
- Tests d’étanchéité
- Pompage et stockage dans camion ADR
- Évacuation des déchets en centre de traitement agréé
Grasse une ville, une histoire
Grasse — prononcé [gʁas] — (Grassa en occitan provençal norme classique et Grasso en norme mistralienne) est une commune française provençale, située dans le département des Alpes-Maritimes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Sous-préfecture des Alpes-Maritimes, Grasse est la quatrième ville du département en matière de population. Ses habitants sont appelés les Grassois.
Depuis le XVII siècle, la ville est considérée comme la capitale mondiale du parfum et attire de nombreux touristes pour ses fragrances. Elle a obtenu trois fleurs au Concours des villes et villages fleuris[2] et a été promue « Ville d'Art et d'Histoire ». Elle est également « Ville Internet »[4].
Grasse est une ville majeure du moyen-pays de la Côte d'Azur située dans l'ouest du département des Alpes-Maritimes à 12 km au nord de Cannes sur la côte méditerranéenne. Elle est aussi dans le Sud-Est de la France. Sa distance à vol d'oiseau avec la préfecture, Nice, est de 29 km pour un cap de 79°, et avec la capitale nationale, Paris, est de 677 kilomètres pour un cap de 330°[5]. Sa superficie est de 4 444 hectares (44,44 km) constitués d'importantes réserves forestières. La commune de Grasse s'étale sur une vaste superficie et un grand écart d'altitude car étant sur le flanc sud du plateau de Caussols et du Haut Montet, culminant à 1 335 m : de moins de 100 à plus de 1 000 m avec une altitude moyenne de 333 m[6](notamment grâce à la Route Napoléon remontant vers Saint-Vallier-de-Thiey).
L'habitat ancien (du XVII siècle au XVIIIe siècle), surtout concentré au centre-ville sous la forme d'immeubles de hauteur limitée dans des ruelles étroites et sombres, cohabite avec des villas et hôtels particuliers du XIX siècle, souvenirs des premiers touristes de la ville, et des maisons modernes, signes de l'expansion démographique principalement dans les hameaux autour du centre.[réf. nécessaire]
Aux emplacements des anciennes cultures d'oliviers et de fleurs, l'habitat se disperse. La commune compte d'importantes zones forestières : un quart du territoire est classé réserve naturelle communale.
On note des routes secondaires étroites et vers le centre-ville (zone en forte pente) des « traverses » — escaliers et chemins permettant un passage à pied entre rues horizontales. Au total, Grasse compte 200 km de voirie communale.
Autour du centre-ville, les quartiers se composent en hameaux :
Grasse bénéficie d'un climat méditerranéen et d'un microclimat qui lui procurent des températures plutôt douces, comme en témoigne son image de lieu de villégiature et de repos ainsi que ses abondantes cultures florales. Les étés sont réputés pour être chauds, dépassant presque toujours les 25 °C voire les 30 °C, comme dans le reste du département. L'amplitude thermique est supérieure à celle de Nice avec, en moyenne, 2 à 2,5 °C de moins la nuit et 2 °C de moins (janvier) à 1,5 °C de plus (été) en journée. Le record de chaleur à Grasse est de 41,2 °C le . Les hivers sont plutôt doux et secs, régulièrement agrémentés de neige au-dessus de 500 m, particulièrement dans la zone du bois de la Marbrière, au nord de la ville ; en revanche, l'enneigement total de la ville n'est pas systématique et se produit environ tous les deux ou trois fois par hivers, et ce, sur une très courte période, le plus souvent aux alentours du mois de février.[réf. nécessaire]
En mi-saison, des précipitations apparaissent régulièrement et de façon violente et abondante, ce qui cause de sérieux problèmes d'écoulement des eaux pluviales dans les rues de la vieille-ville, aux infrastructures parfois anciennes et mal adaptées à ces phénomènes météorologiques, ainsi que dans les cours d'eau de la commune (comme le Grand Vallon ou le canal de la Siagne). De fait, en 1994, 1996 et 2002, la commune a été gravement affectée par les inondations : selon le Syndicat Intercommunal de la Siagne et Affluents (SISA), elle comporte 40 hectares de zones inondables dans le hameau du Plan de Grasse. D'importants travaux y ont été réalisés pour limiter le risque de crue[13].
Par la route, la ville est desservie par la pénétrante Cannes-Grasse qui relie l'autoroute A8 (par la sortie 42) au rond-point des 4 chemins au sud de la ville. Construite au début des années 1990, celle-ci va être bientôt prolongée jusqu'au stade Jean-Girard sous l'impulsion du conseil général des Alpes-Maritimes qui, depuis la loi du sur la décentralisation, est passé de la compétence de l'État, à la compétence du département. Les autres voies d'accès, moins importants : depuis Nice par la D 2085, depuis Draguignan par la D 562, puis la D 2562 et depuis Mandelieu-la-Napoule par D 109, puis la D 209. Depuis Grenoble, on peut accéder à Grasse par la route Napoléon (RN 85), une route historique qui suit le trajet qu'emprunta Napoléon I à son retour de l'Île d'Elbe, au début des Cent-Jours. Après avoir débarqué le à Golfe Juan, avec une petite armée de 1 200 hommes, Napoléon prit la direction de Grasse pour rejoindre les Alpes par la vallée de la Durance. En outre, l'Association Nationale des Élus de la Route Napoléon (ANERN) est présidée par le maire de Grasse, Jean-Pierre Leleux[16].
Par le bus, la ville est accessible grâce aux lignes du réseau Zou! exploitées par le conseil régional : avec le 500 depuis Nice, le 610 depuis Cannes (par Pégomas), le 600 (par Mouans-Sartoux) ou encore le 511 depuis Vence. À l'intérieur de la ville et dans l'ensemble du pays grassois, de Mougins à Saint-Auban, le transport en commun est assuré par le syndicat intercommunal Sillages[18], présidé par François Reyne, 3 adjoint au maire de Grasse.
Les transports ferroviaires furent jadis très nombreux dans la ville : jusqu'au milieu du XX siècle, la ligne Grasse-Cannes reliait les deux villes par le train sous l'égide de la compagnie du chemin de fer Paris-Lyon-Méditerranée, la ligne de chemin de fer à voie métrique de Meyrargues-(Bouches-du-Rhône) à Draguignan-Grasse-Nice qui reliait la ville avec l'est et l'ouest était quant à elle exploitée par la Compagnie des Chemins de fer de Provence (elle fut détruite par les bombardements allemands durant la Seconde Guerre mondiale), le tramway reliait Cannes et Grasse, et le funiculaire reliait la gare ferroviaire au centre-ville[19].
Aujourd'hui, la gare de Grasse, fermée depuis 1944, a été remise en service par la SNCF, sous l'impulsion des collectivités locales et de l'État dans le cadre du Contrat de plan État-Région : elle a été rouverte au service voyageur le ,. Un TER y circule toutes les heures et on y enregistre une fréquentation de près de 2 500 passagers par jour[22].
Les déplacements à vélo, dans une commune au relief très chaotique seront appréciés par les cyclistes grimpeurs chevronnés. Les routes (200 km de voirie en tout) sont souvent très étroites et donc peu équipées de pistes cyclables, même si de tels équipements se sont multipliés sur les voies principales ou les voies les plus larges durant ces dernières années. Un projet de remise en service d'un funiculaire reliant la gare SNCF au centre-ville a été abandonné (2010).
Grasse est une commune urbaine,. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[24][25].
Elle appartient à l'unité urbaine de Nice, une agglomération intra-départementale regroupant 51 communes et 942 886 habitants en 2017, dont elle est la banlieue. L'agglomération de Nice est la septième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse et Bordeaux[27][28].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cannes - Antibes, dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe 24 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[29][30].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (47,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (29,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (37,8 %), forêts (23,2 %), zones agricoles hétérogènes (13,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (11,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,8 %), cultures permanentes (4,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,6 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,3 %).
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIII siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[32].
Le parc immobilier en 1999 est constitué de 21 917 logements dont 17 637 résidences principales (80,5 %) et 1 639 résidences secondaires (7,5 %). À cette date, sur les 17 637 titulaires de résidences principales, 51,7 % sont des propriétaires et 41,8 % des locataires. Le prix moyen de l'immobilier dans la ville s'élevait en 1999 à 2 843,62 €/m2. Ce prix a subi depuis, jusqu'en 2004 des hausses extrêmement élevées (+10 % par an en moyenne), avant de se stabiliser en 2005.
Longtemps contenue, l'urbanisation a explosé depuis 2001 avec la multiplication des chantiers de logements, notamment en centre-ville. Ainsi, entre 1999 et 2006, le nombre de logements s'est accru de 8 %, passant de 21 917 à 23 669, soit 1 752 de plus[1]. Le parc immobilier est composé à 61,6 % d'appartements, 36 % de maisons individuelles et 2,6 % d'autres habitations.
Pour apporter une réponse à la demande croissante de nouveaux logements, concomitante de l'explosion démographique, la mairie a délivré un nombre annuel de permis de construire correspondant à 250 logements (en 2005). L'un des objectifs est de concentrer les constructions dans le centre historique par la rénovation de logements anciens. Pour ce faire, la Société d'économie mixte (SEM) Grasse Développement[37], créée en 1975 et détenue à 80 % par la ville de Grasse finance et coordonne la réhabilitation des logements anciens et l'aménagement urbain. En outre, le conseil municipal a adopté le Plan local d'urbanisme (PLU) le . Celui-ci est entré en application en août 2007[39]. Il prévoit un accroissement modéré de la construction visant à ne pas dépasser une moyenne de 200 habitants de plus par an[41] alors que sur les sept dernières années il a été de 700.
En 2005, la ville comptait 14 % de logements sociaux, un taux qui est en dessous des exigences imposées par la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (20 %), mais qui figure cependant parmi les meilleurs du département.
L'origine du nom de la ville n'est pas formellement identifiée, mais dérive peut-être de Podium Grassum qui signifie en latin « Grand Puy », du nom de la colline sur laquelle est installé depuis l'origine le cœur de la ville. Avec l'usage, la dénomination latine se serait simplifiée et aurait finalement donné le nom actuel : « Grasse » (Grassa (norme classique) et Grasso (norme mistralienne) en occitan provençal).
Ce nom apparait pour la première fois dans les textes au XI siècle[6]. Il fut porté pour la première fois par le petit fils de Rodoard : Guillaume Gauceran qui, dans une charte du 15 octobre 1040, signa « Guillelmus de Grassa ». Cette première trace se trouve dans le Cartulaire de l’Abbaye de Saint-Victor de Marseille,,,,,.
De même que l'ensemble de l'arrondissement de Grasse, Grasse a été détachée du département du Var, dont elle a été le chef-lieu, en 1860, pour former avec le comté de Nice, offert à la France de Napoléon III par le roi de Sardaigne à la suite de la participation française dans l'unification italienne, le département des Alpes-Maritimes. En 2010, la commune de Grasse a été récompensée par le label « Ville Internet @@@ ».
Avant 1985, Grasse ne formait qu'un seul canton. Depuis, Grasse est chef-lieu de deux cantons :
Au niveau des découpages des circonscriptions utilisé pour les élections législatives francaise au niveau des Alpes Maritimes; la commune de Grasse est divisée deux cantons "législatifs": le canton Grasse-Nord appartenant à la 2ème cirsconsription législative (Loic Dombreval) et le canton Grasse-Sud appartenent à la 9ème circonscription (Michèle Tabarot).
La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21.
La fiscalité locale est « supérieure à celle des communes comparables de la région » selon le rapport de la Chambre régionale des comptes de Provence-Alpes-Côte d'Azur, réalisé en décembre 2005. Les finances communales ont longtemps été grevées par un passif dû à des investissements importants et parfois malencontreux dans les années 1980/90 et dont le « scandale de la pyrofusion »[56][57] est le plus connu. Les taxes locales, en augmentation jusqu'en 1996 ont alors été réduites, puis légèrement augmentées. Ensuite elles sont restées stables entre 1996 et 2008[55]. Cependant en 2009, les impôts locaux augmentaient de 5,49 % malgré un endettement croissant[59] (75 millions d'euros en 2007) et le transfert de compétences et de charges à la communauté d'agglomération. La Taxe d'enlèvement des ordures ménagères (taxe intercommunale) est comme pour la plupart des intercommunalités en forte hausse (mise aux normes et mise en place du tri sélectif). L'absence de solution pérenne de traitement des déchets devrait maintenir cette tendance, la décharge de la Glacière à Villeneuve-Loubet ayant fermé[61].
Grasse faisant partie d'une communauté d'agglomération, la taxe professionnelle lui a forcément été totalement transférée.
En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi :
Avec les taux de fiscalité suivants :
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2015 : médiane en 2015 du revenu disponible, par unité de consommation : 20 623 €.
En 2008, le budget municipal s'élevait à 108 millions € et la dette à 80 millions €.
Le budget d'investissement en équipements a été doublé depuis 2000 et s'élevait en 2008 à 23,8 millions d'€, ce qui correspond à 534 € par habitant, un chiffre supérieur à la moyenne des communes de la strate de Grasse (communes de 20 000 à 50 000 habitants) qui s'élève à 312 € hab. Cependant, ce chiffre s'explique aussi par le fait qu'avec 48 800 habitants en 2005, Grasse se situe en haut de cette strate. Néanmoins avec une capacité d'autofinancement par habitant un tiers inférieure à la moyenne des communes de sa strate, la ville ne dégage pas d'excédent de fonctionnement suffisant pour financer ses investissements aussi son endettement croit. Alors qu'en 2000, la dette s'élevait à 1 448 € par habitant, elle atteignait 1 793 €, en 2008, (+ 20 %) soit 67 % de plus que la moyenne des communes de sa catégorie (1 072 €/hab.). Pourtant, durant cette période la population ainsi que le nombre de logements, donc le nombre de contribuables, se sont accrus respectivement de 11 % et 8 %.[réf. nécessaire]
La droite grassoise, majoritaire, a longtemps été déchirée par des conflits de partis et de personnes. Cependant, de 1971 à 1995, l'Union pour la démocratie française devançait sous l'impulsion du maire d'alors, Hervé de Fontmichel, les autres partis, et notamment le Rassemblement pour la République et son leader, Claude Leroux. Celui-ci parviendra à obtenir le siège de conseiller général du canton de Grasse-Nord en 1994 face au « candidat du maire », signe de la fin de l’ère Fontmichel. En 1995, au cours de l’élection municipale, la popularité d’Hervé de Fontmichel est au plus bas et la droite locale explose. L'ancien premier adjoint (Mouvement pour la France) Jean-Pierre Leleux, en rupture avec l'équipe sortante, s'impose alors au second tour contre Claude Leroux (RPR), le candidat de la gauche unie Claude Mayaffre, et le maire sortant Hervé de Fontmichel (UDF)[66]. Le leadership à droite devient alors incertain, d'autant que Jean-Pierre Leleux perd coup sur coup l'élection législative de 1997 et son siège de conseiller général du canton de Grasse-Sud en 1998[68]. Cependant, il parvient, lors de l'élection municipale de 2001, à présenter une liste soutenue par tous les partis de droite, et dans laquelle on retrouve des personnalités de toutes tendances parmi lesquelles on compte Bernadette Bétheuil-Ramin, présidente d'honneur de la fédération MPF des Alpes-Maritimes, qui deviendra première adjointe, ou encore Danièle Tubiana, vice-présidente de l'UDF 06[70], future adjointe aux affaires sociales. Bien qu'entachée par la candidature Divers droite de Paul Fourquet, ancien premier adjoint de Jean-Pierre Leleux entré en dissidence, la liste d'union de la droite remportera l’élection. La création de l'UMP en 2002 à laquelle le maire issu de Démocratie libérale adhère[72], ainsi que les victoires électorales de ce dernier, clarifieront le leadership à droite : en 2002, le maire est élu suppléant de la députée Michèle Tabarot (ils seront réélus en 2007[74]) et en 2004, il retrouve son poste de conseiller général, mais dans le canton de Grasse-Nord.
Réélu au premier tour lors des élections municipales de 2008, il se heurte néanmoins pendant la campagne à son ancienne première adjointe, Bernadette Bétheuil-Ramin, et à une conseillère municipale de la majorité, Sylvie Teisseire-Bravais. Élu sénateur en , Jean-Pierre Leleux démissionne de son mandat de conseiller général de Grasse-Nord et impose à sa majorité la candidature de Jérôme Viaud, son jeune directeur de cabinet. Celui-ci est élu lors de l'élection partielle des 7 et [77] et aisément réélu en 2011 face à un candidat FN, la gauche divisée étant éliminée au premier tour.
La gauche grassoise, minoritaire, a longtemps été dominée par le Parti communiste français : en 1977, à la faveur de la division de la droite, c'est même le leader local du PCF, Georges Vassallo, qui emporte la mairie à la tête d'une liste d'union de la gauche. Sous toutes les municipalités de droite depuis 30 ans, le groupe de la gauche unie a été présidé par un communiste. Cependant, depuis la fin des années 1990, on a assisté à l'émergence de deux autres partis de gauche : le Parti socialiste et Les Verts. Aux élections cantonales de 1998, lorsque la gauche remporte les deux cantons grassois bénéficiant de triangulaires gauche-droite-FN, c'est le socialiste Thierry Lautard qui devient conseiller général du canton de Grasse-Nord[80], et le Vert Jean-Raymond Vinciguerra qui devient conseiller général du canton de Grasse-Sud, laissant tous deux les candidats communistes battus au premier tour. Cette nouvelle configuration est marquée par une forte division de la gauche qui trouve son apogée au premier tour de l'élection municipale de 2001 où les trois listes de gauche arrivent au coude-à-coude : Georges Vassallo (PCF) obtient 13,50 %, Thierry Lautard (PS) 12,84 % et Jean-Raymond Vinciguerra (Les Verts) 10,08 %. Réunie puis battue au second tour, la gauche se range derrière le communiste Paul Euzière au conseil municipal.[réf. nécessaire]
En 2008, les tensions au sein de l'opposition sont encore élevées et amènent à la constitution de deux listes rivales : une liste d'"initiative citoyenne" sans investiture et ouverte à des personnalités de droite menée par Paul Euzière qui obtient 26,86 % et la liste PS soutenue par Les Verts et le MoDem menée par Bruno Estampe (PS) qui obtient 21,90 %. L'élection cantonale partielle sur le canton de Grasse-Nord en décembre de la même année où Thierry Lautard (PS) tente de retrouver son siège, face au candidat du maire, conserve les mêmes tendances même si l'écart avec Paul Euzière se resserre (1 %). Les élections cantonales de 2011 amènent la troisième élection de l'écologiste Jean-Raymond Vinciguerra dans le canton sud, tandis que la candidate EELV Geneviève Fontaine manquait de peu la qualification pour le second tour; les candidats communiste/société civile de Grasse à Tous étant distancés.
Jusqu'en 2010, l'Extrême droite grassoise semblait en perte de vitesse. Grasse a été une ville symbole de la montée du Front national après que l'ancien maire UDF Hervé de Fontmichel se fut allié avec lui pour obtenir une majorité à la suite de l'élection municipale partielle de 1987. Le FN, frôlant les 20 % durant les années 1990, avait atteint 24 % lors de l’élection présidentielle de 2002[82]. Depuis la mort de l'ancien député européen Jean-Pierre Schénardi, le FN est représenté lors des élections par Jean-Marc Degioanni. En 2007, le Front national a subi un recul historique : Jean-Marc Degioanni a obtenu à peine 5 % à Grasse lors de l'élection législative, contre 17 % à Jean-Pierre Schenardi en 2002[84]. Aux élections de 2008, le parti d'extrême-droite n'a même pas pu constituer une liste aux municipales, ni n'a présenté de candidat à la cantonale partielle. Néanmoins, le FN rebondit lors des élections régionales de 2010, obtenant 20 % au premier tour et 22 % au second tour tandis que la droite obtient moins de 33 % et la gauche 44 %. Ce rebond a été confirmé lors des élections cantonales de 2011, malgré la concurrence des identitaires, le FN qualifie son représentant pour le second sur le canton nord tandis que la député européenne Lydia Schénardi échoue de peu dans le canton sud.
Lors de l'élection présidentielle de 2012, la ville a porté le candidat UMP Nicolas Sarkozy devant son homologue socialiste François Hollande avec respectivement 59,36 % contre 40,64 % des votes lors du second tour. Deux nouveaux candidats UMP sont élus députés lors des élections législatives de 2012 (la ville faisant partie de la 2e et 9 circonscription des Alpes-Maritimes). Charles Ange Ginésy est élu à la 2e circonscription des Alpes-Maritimes au deuxième tour avec 53,29 % contre 46,31 %, tandis que Michèle Tabarot remporte la 9 circonscription du département avec 61,32 % contre 38,68%[86].
Le maire actuel de Grasse est Jérôme Viaud (UMP), élu en 2014 au second tour lors d'une triangulaire avec 41,47 % des voix contre 38,62 % de Paul Euzière (liste d'initiative citoyenne avec des membres du PCF, du MPF et d'autres sans étiquette), associé à Philippe-Emmanuel de Fontmichel (DVD) et Stéphane Cassarini (SE), ses colistiers du second tour. Jean-Marc Degioanni (FN), quant à lui, remporte 19,90% des voix. Les conseillers généraux de la ville ne sont pas encore nommés.
En tant que sous-préfecture, Grasse abrite un tribunal de grande instance qui s'ajoute au tribunal d'instance, au tribunal de commerce et au conseil de prud’hommes.
Le palais de Justice de Grasse, réalisé en 2000 par l’architecte Christian de Portzamparc a été inauguré en 2001 par Élisabeth Guigou, alors ministre de la Justice et remplace l'ancien palais de Justice, situé plus haut, au-dessus du casino, et dont les locaux étaient devenus vétustes.[réf. nécessaire]
Sur les hauteurs de la ville, à 740 m d'altitude, la maison d'arrêt de Grasse, ouverte en 1992, succède au petit établissement pénitentiaire contigu à l'ancien palais de Justice. Elle a une capacité de 574 places mais celle-ci est fréquemment dépassée. En principe, y sont incarcérés des prévenus (détenus en attente de jugement) ainsi que des condamnés dont le reliquat de peine n'excède pas, normalement, un an lors de leur condamnation définitive. Une mutinerie y a eu lieu le ainsi qu'une spectaculaire évasion en hélicoptère le .[réf. nécessaire]
Grasse a signé une charte commune d'amitié avec Carrare, Opole et Ingolstadt en à Grasse et en à Opole :
Autres jumelages :
Ses habitants sont appelés les Grassois.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans,.
En 2020, la commune comptait 48 708 habitants, en diminution de 3,37 % par rapport à 2014 (Alpes-Maritimes : +1,3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
La ville a connu une forte expansion démographique depuis la fin du XIX siècle en raison de la douceur exceptionnelle de son climat qui a favorisé l'héliotropisme et de sa proximité avec les stations balnéaires de la Côte d'Azur, comme Cannes. Devenu un lieu de villégiature légèrement en retrait de l'agitation de la Riviéra française, Grasse attire aujourd'hui toutes les catégories de migrants et notamment les retraités et personnes âgées. De fait, avec 9,2 %, la proportion de personnes de plus de 75 ans à Grasse est sensiblement plus élevée que la moyenne nationale (7,7 %)[100].
Mais depuis les années 1970, le dynamisme démographique s'est encore accru en raison de l'apparition de la technopole mondiale de Sophia Antipolis. Située à moins de 15 km de Grasse, elle a amené de nombreux actifs travaillant dans les technologies de l'information et de la communication, les multimedias ou la médecine et la biochimie à résider dans le département et donc, entre autres, à Grasse.
Ainsi, entre 1990 et 1999, la population s'est accrue de 2 460 habitants. Sur cette même période, le solde naturel correspondait à + 1 115 habitants, alors que le solde migratoire était de + 1 371 habitants. Ainsi, l'augmentation de la population s'explique presque autant par l'augmentation naturelle de la population que par l'arrivée de nouveaux habitants. Cependant, Grasse possède une des populations les plus jeunes du département qui augmente de près de 2 % par an[101].
Entre 1999 et 2006, l'augmentation de la population s'est encore accélérée avec 4 927 habitants supplémentaires en sept ans. Le nombre de ménages a explosé, augmentant de 16 % en sept ans, passant de 17 637 à 20 456 soit 2 819 de plus. La politique municipale d'accroissement de l'offre de logement, leur prix moindre que sur la bande côtière, la réouverture de la ligne SNCF ainsi que le dynamisme démographique régional sont autant d'éléments porteurs de cette tendance lourde.
La population de la commune est relativement jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,3 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 25,8 % la même année, alors qu'il est de 30,6 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 23 746 hommes pour 25 119 femmes, soit un taux de 51,4 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (52,72 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Dans une des villes les plus jeunes du département des Alpes-Maritimes, l'enseignement dispose d'une place importante. Celui-ci est assuré majoritairement par le service public, auquel s'ajoutent 5 établissements privés.
L’enseignement primaire étant la compétence des communes, le service éducation de la ville de Grasse administre et finance 24 écoles : quatorze écoles élémentaires, parmi lesquelles neuf sont associées à une école maternelle et forment un groupe scolaire et deux possèdent des sections enfantines (Saint-Mathieu et Saint-François). Enfin, la ville possède une école maternelle détachée (Rose de mai). Au total, la ville compte 196 classes parmi lesquelles 64 maternelles et 133 élémentaires. Elle emploie près de 250 agents communaux dans ce secteur : comme les professeurs des écoles, sont payés par le ministère de l'Éducation nationale, les agents municipaux ont en charge les autres missions (garderie, entretien, surveillance, animation, etc.).
Grasse compte quatre collèges publics et un collège privé qui sont, depuis 1983, de la compétence du conseil général des Alpes-Maritimes. Dans le cadre du Plan Collèges Avenir adopté en 2004 par l'Assemblée départementale, la réhabilitation du collège Canteperdrix est en cours[106] et la reconstruction du collège Carnot est programmée.
En outre, la commune dispose de quatre lycées publics (dont deux lycées professionnels) et un lycée général et technologique privé (lycée Fénelon) qui sont la compétence du conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Voir aussi la fusillade de Grasse, fusillade en milieu scolaire qui s’est produite le à la mi-journée, au lycée Alexis-de-Tocqueville.
Grasse organise toute l'année, mais notamment en période touristique des manifestations, expositions et congrès très axés sur la parfumerie ou les traditions locales.
La Fête du Jasmin se déroule au début du mois d'août. On y assiste à des défilés de chars, des fanfares, des feux d'artifice et des représentations culturelles autour du thème de la fleur de Jasmin. Au total, c'est 150 000 fleurs qui sont utilisés pour la festivité[109]. La première édition de cette fête populaire et touristique eut lieu en 1946 et le principe des défilés date de 1948.
L'Exporose ou Exposition internationale de roses a lieu en mai. On y assiste à des expositions de roses de toutes sortes, des marchés, des ventes, des visites de la ville, des spectacles et des concours autour du thème de la Rose[112]. Elle existe depuis 1972.
Bio Grasse a lieu début septembre. On y trouve un marché de produits biologiques et des animations et expositions autour de l'agriculture biologique, le développement durable et l'écologie[114]. La première édition date de 1996.
Olivéa a lieu en juin. C'est un salon qui abrite des marchés, des concours, des expositions, des débats, des animations, des conférences... autour du thème de l'olive, mais aussi de l'ensemble des traditions locales provençales.
Vénusia ou Congrès international de cosmétologie a lieu en avril au palais des Congrès et présente des conférences autour de la beauté et du parfum.
Le Congrès Centifolia a lieu en octobre depuis 2001. Il a pour but de présenter au travers de conférences la filière du parfum, premier secteur économique de la ville et pour lequel un pôle de compétitivité a été labellisé.
Le Symposium international d'aromathérapie et plantes médicinales.
Le festival des Didascalies a lieu au printemps, généralement au mois de mai. C'est un festival de théâtre scolaire qui regroupe près de 20 troupes (300 comédiens), 10 500 visiteurs chaque année. Créé en 1990 par l'Institut Fénelon, le festival accueille en plus des troupes locales plusieurs troupes étrangères qui font leur représentation en français. Malgré les difficultés, l'équipe organisatrice se refuse (avec l'appui des élèves de la troupe majeure du festival) à se limiter à un festival franco-français. Jusqu'en 2011 les troupes concourraient pour gagner le challenge. Cependant l'inégalité entre les troupes a contraint l'association à clore le challenge et de faire du festival une rencontre amicale autour du théâtre. Les troupes majeures sont celles de l'Institut Fénelon (qui compte plus de 500 comédiens, des ateliers de l'enseignement primaire à l'option BAC théâtre du lycée) et celle des classes de l'école St Jacques.[réf. nécessaire]
Le festival « Les toutes premières fois » est un festival cinématographique créé en 1998 qui se déroule chaque année pendant une semaine au mois d'avril. Il est organisé par l'association « Cinéma au Parfum de Grasse », née en . Durant la semaine, il y a notamment des diffusions de longs métrages et une compétition de courts métrages, récompensée par un prix doté, le Jasmin d'Or. Il existe également un concours de réalisation vidéo, récompensé par le prix des Lavandes d'Or. Enfin, des rencontres sont prévues entre le public (dont les scolaires) et les professionnels du cinéma.[réf. nécessaire]
Le Centre hospitalier de Grasse (CHG), implanté sur le site de Clavary en 1978[122], accueille 17 000 patients qui sont soignés par 135 personnes dont 70 praticiens hospitaliers. Il dispose d'un budget de quatre millions d'euros d’investissements, et 70 millions d'euros de dépenses d’exploitation. En tant que maire, Jean-Pierre Leleux assure la présidence du conseil d'administration. En 2005, cet hôpital possédait 507 lits[122].
Le Rugby olympique de Grasse (ROG) fondé en 1963, dont l'équipe première joue en Championnat de France Fédérale 1 (3 division), reste l'équipe emblématique de la ville[124].
Différents sports peuvent être exercés dans la salle omnisports située avenue de Provence. En outre, Grasse compte 6 gymnases dont 5 dans les lycées et collèges publics de la ville : Canteperdrix, Saint-Hilaire, Amiral-de-Grasse, Saint-Éxupéry, Les Jasmins et Tocqueville et 1 attaché au stade Perdigon ; 5 stades : Jean-Girard, Perdigon, La Paoute, Plan de Grasse et la Bastide Plascassier ; 2 golfs : Saint-Donat, Golf du Claux-Amic; 5 stades Boulistes : Gaston de Fontmichel, L'Ambiance bouliste du cercle grassois, le Sporting club de Magagnosc, au Plan de Grasse, l'Amicale bouliste St-Joseph
Le football est présent avec le Racing Club de Grasse (tenant du titre de la Coupe Côte d'Azur, évolue en DH). On peut y trouver également du FUTSAL (Jeu Brésilien), avec le premier club du Pays Grassois, le Grasse Futsal Club, créé en 2007, le club est champion de France dans la catégorie des Under 18 (UNCFs - Défi National Jeunes en 2010). Le club évolue désormais en Élite Régional et ambitionne une montée en Élite National 1 (UNCFs). Seul bémol, le club ne dispose toujours pas d'un gymnase au sein de la ville de Grasse.
La natation peut-être pratiquée à la Piscine Harjès (ouverte toute l'année), qui possède un bassin de 25 mètres et 4 lignes et est couverte et chauffée, ainsi qu'à la piscine olympique "Altitude 500" (ouverte seulement en été), qui possède un bassin olympique de 50 mètres et est découverte.
Ainsi que le triathlon (avec le club du Triathlon du Pays Grassois, club qui a évolué au plus haut niveau en duathlon avec une équipe D1. Ce club a connu des places d'honneur en championnat du monde, Richard Hobby deux fois 11e des mondiaux de duathlon 2010 et 2011, ainsi que Cédric Largajolli double champion d'Europe et champion du monde longue distance en catégorie -25 ans.
L'Espace Chiris permet la pratique d'arts martiaux tels que le karaté Challenger et le Kung-Fu (École du Tigre Blanc), l'équitation peut être pratiquée au Club Hippique de Grasse[128], la ville dispose de 4 courts de tennis : "Altitude 500", Tennis Club de Grasse, Tennis de la Chênaie et Squash Club de Grasse[130].
On peut également pratiquer la boxe (au Boxing club et au Boxe Française Sport Impact), le tir (au Tir de l'Avenir de Grasse), le judo (au Judo club de Grasse, à l'École Grassoise de Judo et au Judo Club du Plan de Grasse), l'Aiki Dojo (Aiki Dojo Azur), le taekwondo, l'escrime (Cercle d'Escrime de Grasse dont la salle a été inaugurée récemment[132]), la pelote basque et provençale (au fronton et au trinquet du Plan de Grasse), le tennis de table (au gymnase de l'école St-Exupéry), les échecs (avec Grasse Échecs) et le tarot (à Saint-Jacques)[125].
La mairie publie chaque mois Kiosque, un magazine d'informations concernant Grasse et le pays Grassois disponible gratuitement chez un grand nombre de commerçants et d'administrations. Il informe des manifestations et évènements à venir, des travaux en cours de réalisation, des projets municipaux, de l'action de la mairie et de ses services, des nouveaux commerces, des actions des associations… Il contient parfois une note historique, culturelle ou touristique concernant la vie locale. Le directeur de la publication est le maire de la ville, Jean-Pierre Leleux.
La radio associative locale Agora FM, (que l'on peut écouter en ligne) a été créée en 1982 et émet depuis Grasse dans le secteur Grasse-Cannes-Antibes en direct. Elle vit des subventions du conseil municipal[136], ce qui ne l'empêche pas d'adopter une ligne éditoriale marquée à gauche : son président et membre fondateur, Gilbert Andruccioli, fut l'adjoint au maire à la Culture sous la municipalité communiste de Georges Vassalo de 1977 à 1983.
Au XIX siècle, il existait un Journal de Grasse[138]. Aujourd'hui, l'information locale écrite est essentiellement relayée par l'édition grassoise de Nice-Matin.
Fort de son archevêché et de la « bulle du Pape Innocent IV » en 1242, Grasse s’allie avec Gênes avec laquelle la ville développe son commerce jusqu’à la fin du XV siècle.
Vers 1650, l'activité économique de Grasse est entièrement fondée sur le crédit. Le prêt à intérêt étant proscrit, les Grassois vont contourner cette interdiction.
Au Moyen Âge, Grasse se spécialise dans le tannage du cuir. Une fois tannés, les cuirs sont souvent exportés vers Gênes ou Pise avec qui Grasse avait fait une alliance commerciale. Plusieurs siècles de cette intense activité furent les témoins de nombreux progrès techniques des industries de tannerie. Les cuirs de Grasse acquirent une réputation de grande qualité. Mais le cuir sent mauvais (tannage avec de la crotte de chien, urine de cheval, voire des excréments humains), chose qui ne plaît pas à la noblesse qui porte des gants en cette matière. C’est Galimard, tanneur à Grasse qui a l’idée de créer des gants en cuir parfumé dans des « bains de senteur » (eau de rose, épices), selon la méthode orientale. Il en offre une paire à Catherine de Médicis qui est séduite par le cadeau. Dès lors, les tanneurs enfleurent les peaux de cuir et le gant parfumé se répand à la Cour et dans toute la haute société. Il fait de Grasse la capitale mondiale du parfum, supplantant Montpellier dont la Faculté de pharmacie était la source de la création d'onguents et de parfums. Nous sommes au XVII siècle, c’est la grande époque des « Gantiers Parfumeurs » qui développent le « gant à la frangipane », « à la provençale ». Mais les taxes sur le cuir et la concurrence de Nice font décliner l’industrie du cuir à Grasse et au cuir succéda le parfum[141].
Les savoir-faire liés au parfum de Grasse ont été inscrits en sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l'Humanité.
Le développement de parfumeries (parfumerie Fragonard, Molinard, Galimard) profite de la clientèle américaine venant faire du tourisme sur la Riviera pour lui vendre des présents parfumés et des cadeaux traditionnels de Grasse (bijoux anciens, linge de maison brodé, boutis, confitures).
Les senteurs rares du pays de Grasse (lavande, myrte, jasmin, rose, fleur d'oranger sauvage, mimosa) firent gagner à Grasse le titre de capitale mondiale du parfum. Le jasmin occupait il y a encore quelques décennies une main-d’œuvre importante : les fleurs devaient être cueillies à la main au lever du jour, au moment où leur parfum est le plus développé, pour être traitées immédiatement par enfleurage à froid.
Aujourd’hui encore, la parfumerie demeure le principal pôle industriel de Grasse. Un réseau d'une soixantaine d'entreprises y emploient 3 500 personnes dans la ville et les environs. En comptant les emplois induits ce sont près de 10 000 Grassois qui vivent des parfums. Presque la moitié de la taxe professionnelle de la ville provient de ce pôle industriel qui devance le tourisme et les services.
L’activité de la parfumerie à Grasse va de la production de matières premières naturelles (huiles essentielles, huiles concrètes, huiles absolues, résinoïdes, et de distillation moléculaire) à la fabrication de concentré, appelé aussi le jus. C’est ce concentré qui dilué dans, au moins, 80 % d’alcool permet d'obtenir du parfum. Les arômes alimentaires, qui se développent depuis les années 1970, comptent pour plus de la moitié des débouchés de la production. Le bassin de Grasse a encore un rôle de premier plan dans le monde de la parfumerie, il représente près de la moitié de l’activité française de la parfumerie et des arômes et autour de 7-8 % de l’activité mondiale.
Durant les années 1960 et 1970 de grands groupes internationaux ont progressivement racheté les usines locales familiales (Chiris, Givaudan-Roure et Lautier par exemple). La production a souvent été délocalisée. Mais l'industrie grassoise achève une longue mutation, il y a encore 30 ans la plupart des entreprises se focalisaient sur la production de matières premières. Cependant un parfum contient de nos jours une majorité écrasante de produits chimiques de synthèse. Les entreprises se sont donc adaptées en se tournant vers l’aromatique de synthèse et notamment vers les arômes alimentaires. Face aux multinationales de la chimie, les industries grassoises ne peuvent rivaliser, elles profitent cependant d'avantages de taille tels que la connaissance des matières premières, les installations, les sous-traitants, etc. En outre, de grandes marques comme Chanel possèdent leurs propres plantations de roses et de jasmins à Grasse[144].
L'industrie de la parfumerie a permis à Grasse de conserver un secteur secondaire puissant autour de la filière arômes et parfums qui est reconnue internationalement : 10 % du chiffre d'affaires mondial de cette filière et 50 % du chiffre d'affaires national est réalisé à Grasse. De fait, la ville constitue avec d'autres zones des régions Provence-Alpes-Côte d'Azur et Rhône-Alpes un pôle de compétitivité national labellisé en juillet 2005 intitulé P.A.S.S (Parfums-Arômes-Senteurs-Saveurs)[146]. Le pôle parfums emploie 3 500 salariés directement et plus de 10 000 indirectement, des taux qui augmentent de 3 à 4 % par an.
Le tourisme est le deuxième secteur d'activité de la commune : avec plus de deux millions de visiteurs annuels, la ville bénéficie de sa proximité avec les stations balnéaires de la Côte d'Azur, de son climat exceptionnellement doux, de son patrimoine historique reconnu et de ses traditions. Cependant, sa capacité hôtelière reste insuffisante : avec seulement 600 lits, Grasse n'a pas la capacité d'héberger tous les touristes qu'elle reçoit chaque année[42].
Parmi les autres secteurs d'activité, on note la grande distribution (douze magasins sur le territoire) et le petit commerce très développé dans le centre historique, mais menacé, et pour qui le Fonds d’intervention pour la sauvegarde de l’artisanat et du commerce (FISAC), détenu par Grasse Développement, apporte des solutions telles que la carte Shopping[149].
Au total, 2 696 entreprises sont implantées sur le territoire grassois qui génèrent un total de 15 550 emplois. En 2004, la ville a connu 422 créations d'entreprises, ce qui la plaçait au 69e rang national dans ce domaine.
Les principales entreprises de Grasse étaient, en 1999 :
En 1999, le nombre total d'actifs sur la commune de Grasse est de 19 111, parmi lesquels 15 940 disposent d’un emploi, ce qui correspond à un taux de chômage de 16,6 % (15,5 % chez les hommes et 17,8 % chez les femmes), ce qui correspondait en 1999 à un taux supérieur de quatre points à la moyenne nationale[159]. En 2005, ce taux est tombé 12,5 % dans le bassin grassois, ce qui est encore au-dessus du taux national (9,6 %).
Ces emplois se répartissent dans les divers secteurs économiques comme suit :
Le revenu moyen des ménages en 2004 s'élève à 16 544 €/an, ce qui est supérieur de 9 % à la moyenne nationale (15 027 €/an). Par ailleurs, la ville possède 389 redevables de l'impôt sur la fortune.
Les Grassois se répartissent selon les catégories socio-professionnelles suivantes :
La majorité (64 %) des actifs employés bénéficient d'un contrat à durée indéterminée (CDI), tandis que 9 % sont titulaires d'un contrat à durée déterminée, 2 % sont intérimaires, 2,5 % bénéficient d'un emploi aidé, 2,2 % sont en apprentissage ou suivent un stage. Enfin, 20 % des Grassois sont des agents de la fonction publique, soit un taux légèrement inférieur à la moyenne nationale (22 %).
La commune a servi de lieu d’intrigue à plusieurs romans dont :
La tourte de courge, le fassum, les artichauts à la barigoule, sou saussou, les ganses, la fougassette.
On y enseigne la formation musicale, l'éveil musical (enfants de 5 à 6 ans), le chant choral, le piano, l'orgue, le violon, l'alto, le violoncelle, la flûte traversière, la clarinette, le saxophone, la trompette, le trombone, le tuba, la guitare, la harpe, les percussions, la musique traditionnelle, les musiques actuelles, la musique de chambre. Il est possible de faire partie de classes à horaires aménagés musique (CHAM) avec l'école Saint-Exupéry et les collèges Carnot et Fénelon et de suivre des cours de préparation musicale pour le bac.
Association Planète Sciences Méditerranée Sciences et Techniques pour tous 9, rue Gazan (Grasse)
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Parmi les nombreuses personnalités, qui à un moment ou un autre se sont liées à la ville, les plus marquantes sont :
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Zone d'intervention
Clean Cuve intervient dans les Alpes-Maritime (06) et le Var (83) auprès des particuliers, professionnels et collectivités.
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