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Nettoyage et entretien de votre cuve fioul aux environs de Saint-Tropez
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Les services Transfert de carburant cuve à fioul que nous proposons
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Saint-Tropez une belle ville méditerranéenne
Saint-Tropez (prononcé [sɛ̃ tʁɔ.pe]) est une commune française située dans le département du Var en région Provence-Alpes-Côte d'Azur, chef-lieu du canton de Saint-Tropez.
De la cité corsaire dominée par sa citadelle du XVI siècle au village de pêcheurs au début du XXe siècle, la première ville libérée lors du débarquement de Provence devint dès les années 1950 une station balnéaire internationalement connue de la Côte d'Azur varoise grâce à l'engouement des artistes de la Nouvelle Vague puis des yéyés et enfin, un lieu de villégiature de la jet set européenne et américaine comme des touristes en quête d'authenticité provençale ou de célébrités.
Ses habitants sont les Tropézien(ne)s et la ville est familièrement appelée « Saint-Trop' », tel que l'écrivain Boris Vian a pu le déclarer dans un film de court-métrage, consacré à la ville, en 1952[2].
Saint-Tropez est située dans le Sud-Est de la France, sur le littoral sud-est du Var, sur la presqu'île de Saint-Tropez qui ferme le golfe du même nom. La commune s'inscrit dans un croissant autour de la baie des Canebiers, sur la totalité de la presqu'île, qui peut être englobé dans un rectangle de six kilomètres par quatre.
La commune occupe une superficie de mille cent dix-huit hectares et son territoire est presque totalement occupé par des propriétés bâties sur de grandes parcelles, lui donnant une apparence environnementale relativement préservée. Toutefois, des concentrations de constructions apparaissent autour du vieux village, sur le littoral, notamment entre les caps Saint-Pierre et de Saint-Tropez et entre le cap Pinet et la longue plage de Pampelonne. La commune est intégrée au territoire Golfe de Saint-Tropez par le conseil général du Var.
Sur ses douze kilomètres de littoral, la commune dispose de six plages, à l'ouest à la limite avec Gassin, la grande plage de la Bouillabaisse, dans le vieux village, les plages de la Ponche et la Fontanette, après le cimetière marin, la plage des Graniers, dans la baie éponyme, la longue plage des Canebiers et à l'extrémité est de la presqu'île, la plage de la Moutte et celle des Salins. S'ajoutent à ces plages publiques de nombreuses petites plages privées, naturelles ou artificielles, incorporées aux propriétés, malgré la loi littoral.
Le territoire de Saint-Tropez n'est traversé par aucune route d'importance. Un démembrement de l'ancienne nationale 98 à partir du célèbre carrefour de La Foux permet de rallier le village et se poursuit vers le sud de la presqu'île par la route départementale 93, dite « route des Plages ». Elle matérialise la limite entre Saint-Tropez et Gassin à l'ouest. Dès lors, le réseau secondaire revêt une importance pour la commune, avec notamment la route des Salins qui traverse la presqu'île d'ouest en est depuis le centre-ville, le chemin du Pinet qui part vers le sud depuis le complexe sportif et le chemin Sainte-Anne depuis la place des Lices. Saint-Tropez ne dispose d'aucune route longeant le littoral.
Saint-Tropez est située à 704 kilomètres au sud-est de Paris-Notre-Dame, point zéro des routes de France, 104 kilomètres à l'est de Marseille, 60 kilomètres au nord-est de Toulon, 92 kilomètres au sud-ouest de la frontière italienne, 180 kilomètres au nord-ouest des côtes corses et 685 kilomètres au nord des côtes algériennes.
Saint-Tropez est située sur une presqu'île cernée du nord-ouest au sud-est par la mer Méditerranée qui ferme le golfe de Saint-Tropez. La commune ne possède de limite terrestre qu'avec Gassin à l'ouest - sud-ouest et Ramatuelle au sud. Les liaisons maritimes fréquentes avec Grimaud au nord-ouest et Sainte-Maxime au nord en font des communes limitrophes de fait.
Le village est situé au début d'une zone vallonnée, le bourg étant adossé à une colline de faible hauteur (l'altitude maximum de la commune est de 115 mètres) qui fait face à la mer, au nord de la presqu'île qui porte son nom.
La presqu'île de Saint-Tropez appartient géographiquement et géologiquement au massif des Maures, petite chaîne de montagne du sud de la France qui s’étend d'Hyères à Fréjus, les roches de ce massif étant très anciennes, formées entre la fin du Protérozoïque et la fin du Paléozoïque.
Sur le plan géologique, ce massif est donc essentiellement constitué de roches métamorphiques. On peut noter dans le secteur immédiat, la présence d'une faille, laquelle débute des environs de Pennafort (au nord de la dépression permienne), puis passe aux abords de Plan-de-la-Tour pour atteindre la Méditerranée à proximité de Grimaud, commune du golfe de Saint-Tropez.
Une unité des gneiss orientaux est constatée dans le secteur de Sainte-Maxime-Saint-Tropez ; celle ci est formée de « gneiss migmatitiques, d'orthogneiss, de gneiss micacés à sillimanite, de gneiss leptynitiques, de micaschistes à staurotide-sillimanite-disthène à niveaux de cipolins, et d'amphibolites ».
La commune de Saint-Tropez est classée en loi littoral, car riveraine de la mer Méditerranée.
Plusieurs petits ruisseaux parcourent le territoire de la commune dont les Marres[7], la Gassine qui la sépare de Gassin, la Moutte qui court à travers la presqu'île et se jette dans la mer en traversant les marais salants, et plusieurs autres aujourd'hui oubliés et canalisés dans le réseau d'eaux pluviales.
Climat classé Csa dans la classification de Köppen et Geiger.
Saint-Tropez est située sur la Côte d'Azur varoise et bénéficie d'un climat méditerranéen aux étés chauds et secs, aux hivers doux et humides. La température moyenne annuelle relevée au cap Camarat s'établit à 15,6 °C, avec une maximale à 18,8 °C et une minimale à 12,3 °C. Les températures maximales et minimales relevées sont de 27,3 °C en août et 6 °C en décembre. L'ensoleillement est l'un des plus importants de France avec près de 2 750 heures sur l'année et un maximum de 355 heures en août. Les précipitations totalisent 711 millimètres sur l'année avec une répartition inégale, seulement 15,5 millimètres en juillet et plus de 100 en octobre. Le golfe de Saint-Tropez est réputé pour être l'un des endroits les plus dangereux pour la navigation en Méditerranée à cause des nombreux vents qui y interviennent. Si le mistral est relativement rare grâce à la protection du massif des Maures, le levant surtout et le sirocco parfois soufflent et rendent la navigation délicate.
Saint-Tropez est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee,,,.
Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Tropez, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[13] et 8 279 habitants en 2020, dont elle est ville-centre,.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Tropez, dont elle est la commune-centre. Cette aire, qui regroupe 3 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[16][17].
La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, à l'image du principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[19][20].
Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols détaillée de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Pour des raisons de statistiques et de recensement de la population, la commune de Saint-Tropez est découpée par l'INSEE en 2 quartiers qui sont :
La commune est constituée de différentes zones d'urbanisme. Le centre-ville est constitué de petit habitat collectif ancien. À l'est de cette zone, la citadelle constitue un espace boisé classé, prolongé au sud du cimetière marin et sur tout le centre de la presqu'île jusqu'à la pointe de Capon. Au sud du centre-ville se trouve une zone de petit habitat collectif et individuel, prolongée, vers Ramatuelle et aussi sur la pointe de la presqu'île entre le cap saint-Pierre et le cap des Salins par un habitat individuel haut de gamme. Des zones agricoles préservées au sud-ouest de la commune et au centre est de la presqu'île. En 2004, cinq mille neuf cents logements étaient répartis sur le territoire de la commune, dont 49,3 % de résidences secondaires, à 51,8 % des appartements et 43,4 % des villas. Le prix moyen de l'immobilier atteignait 6 286,11 € le mètre carré[24].
En 1976, le dilemme entre préservation du territoire agricole et du littoral et construction de villas pour les estivants se posait lors de la discussion du Plan d'occupation des sols, avec une réflexion sur la discrimination par les prix et déjà l'idée mise en place d'une concertation de la construction sur tout le littoral.
Outre la ville de Saint-Tropez, la commune se compose des hameaux la Bouillabaisse et le Pilon à proximité de Gassin, sur le massif en allant vers Ramatuelle se trouvent les quartiers excentrés de Saint-Antoine, les Carles, Saint-Claude, Sainte-Anne, Saint-Joseph et Saint-Roch, et sur la presqu'île, les Canebiers, les Vanades, l'Estagnet, la Moutte et les Salins sur la rive est.
La ville est elle-même découpée entre les nouveaux et vieux ports, le cœur artistique à la célèbre place des Lices, le vieux village historique au pied de la citadelle et du pré des Pêcheurs.
Commune desservie par le réseau régional de transports en commun Zou !. Les collectivités territoriales ont en effet mis en œuvre un « service de transports à la demande » (TAD), réseau régional Zou !.
En train, la gare de Saint-Raphaël-Valescure, desservie par les TGV, iDTGV, Intercités et TER Provence-Alpes-Côte d'Azur, est située à 32 kilomètres.
Le réseau d'autobus relie la gare routière de Saint-Tropez à Fréjus, Hyères, Toulon, Saint-Raphaël entre autres.
L'aéroport international d'envergure le plus proche est l'aéroport de Nice-Côte d'Azur à 91 kilomètres. Les liaisons nationales peuvent s'effectuer à l'aéroport de Toulon - Hyères à 44 kilomètres mais la clientèle de prestige privilégie l'aéroport de La Môle - Saint-Tropez à 15 kilomètres, l'aéroport de Cannes - Mandelieu à 40 kilomètres ou La Môle.
Des navettes maritimes relient le port de Saint-Tropez à ceux de Cogolin, Grimaud, Sainte-Maxime, Fréjus, Saint-Raphaël, Cannes, Antibes et Nice.
Selon la législation, le territoire tropézien est situé en « zone sismique 2 » comme la plupart des communes du littoral varois[30].
Selon la légende, Saint-Tropez doit son nom à un grand officier de la cour de Néron, Caïus Silvius Torpetius (saint Tropez de Pise) né à Pise. Converti par saint Paul, il engendre la colère de l'empereur Néron qui le fait décapiter le sur la place de Pise. Le corps est jeté dans une vieille barque avec un coq et un chien chargés de le dépecer (selon un châtiment réservé habituellement aux parricides dont ces deux animaux sont les symboles), l'embarcation étant livrée au fleuve Arno sous le vent d'est puis aux caprices de la mer. Elle s'échoue le sur le rivage d'Heraclea (futur Saint-Tropez) au lieu-dit, plus tard, le Pilon[33].
Cette légende que la fantaisie populaire a plus ou moins façonnée contient probablement un fond de vérité : le nom d'Heraclea vient probablement d'un petit temple romain dédié à Hercule érigé au pied du village. Les chrétiens ont sans doute détruit ce temple païen et rebaptisé le lieu du nom de leur saint fondateur légendaire, y élevant le castrum de Sant-Tropé. Ce procédé de substitution toponymique reflète bien souvent la consolidation du christianisme dans une région. Par la suite, Sant-Tropé subit la déformation populaire en Saint-Tropes puis Saint Tropez.
Le nom de la commune s'écrit Sant Tropetz en provençal selon la norme classique ou Sant Troupés selon la norme mistralienne (prononcé dans les deux cas [ˈsãⁿ t̪ʀuˈpes]).
La commune est créée en 1793 en lui redonnant le nom d'Héraclée et est renommée Saint-Tropez en 1801.
En 599 av. J.-C., les Phocéens, un peuple grec issue d'Asie mineure, investissent le site de Marseille et les sites de mouillage de la côte méditerranéenne tels que Aegitna (Cannes), Antipolis (Antibes) ou Nikaïa (Nice). Saint-Tropez est probablement à cette époque un petit port hellénique connu sous le nom d’Athenopolis Massiliensium, comptoir massaliote.
La bataille d'Actium, survenue en 31 av. J.-C., permet l'installation des Romains. Ceux-ci construisent des villas cossues ; celle dite « des Platanes » en est l'illustration. La dénomination du village est alors Héraclea-Caccaliera situé à l'embouchure du Sinus Sambracitanus (golfe sambracitain qui doit son nom aux Cimbres, nom qui se retrouve dans le quartier Les Issambres).
À la fin du IV siècle ou au début du Ve, la préfecture du prétoire des Gaules, située à Trèves, est installée à Arles à cause de la pression des Barbares, se rapprochant ainsi de Saint-Tropez.
Après s'être emparé de Rome, les Wisigoths d'Athaulf, successeur d'Alaric en marche vers l'Espagne traversent le sud-est de la Gaule en 413 et s'emparent de Narbonne.
Le royaume de Burgondes (regnum Burgondionum), que l’on peut considérer comme le premier royaume de Bourgogne, doit son nom au peuple burgonde, ensemble de tribus germaniques venues s’installer en 443 sur les bords du lac Léman et étendant leur pouvoir jusqu'à la Méditerranée. En 534, après la chute de la Burgondie, toutes les troupes franques menées par Thibert I se localisent à proximité de la Provence. Arles est prise au cours de cette même année.
Au cours du IX siècle, des pirates mettent le pays à feu et à sang. Ces exactions qui durèrent près de 100 ans sont dans la mémoire collective, toutes attribuées aux Sarrasins qui se retrancheront à la Garde-Freinet. Il restera de leur passage les toits de tuiles roses dites « sarrasines » du pays de Provence.
De 890 à 972, la péninsule de Saint-Tropez est une colonie arabo-musulmane sous les noms de Jabal al-Qilâl « montagne des cimes » et de Farakhshinit, forme arabisée du gallo-roman FRAXINETU « frênaie », à mettre en relation avec le second élément de la Garde-Freinet. Cependant, le toponyme -Freinet est directement issu du terme roman. Évariste Lévi-Provençal fait provenir le toponyme Ramatuelle de l'arabe Rahmat-ûllah « miséricorde divine ». Nasr ibn Ahmad est nommé caïd de la péninsule de Saint-Tropez en l'an 940[39], territoire dans lequel se réfugie entre 961 et 963, Audibert fils de Bérenger, le prétendant au trône de Lombardie chassé par l'empereur germanique Otton I°. En 972, les musulmans de Saint-Tropez enlèvent l'abbé Maïeul de Cluny qu'ils relâchent contre rançon[39], mais ceux-ci seront définitivement chassés par
Guillaume I comte de Provence, seigneur de Grimaud en 976. Ce seigneur fait construire en 980 une tour à l'emplacement actuel de la tour Suffren afin de mieux protéger la cité.
Deux bulles pontificales émises en 1079 et en 1218 confirment l'existence d'un domaine seigneurial à Saint-Tropez.
Le , la croix de guerre 1939-1945, avec palme de bronze, est attribuée à la ville de Saint-Tropez.
En mai 1965, un hélicoptère lourd Super Frelon de présérie s'écrase dans le golfe, tuant son pilote, le lieutenant de vaisseau Claude Bonvallet, et blessant trois autres militaires.
Le , le sous-marin Eurydice disparaît dans le golfe, au niveau du Cap Camarat avec 57 hommes d'équipage.
Village de pêcheurs au début du XX siècle, Guy de Maupassant atteint de la syphilis vient s'y reposer dans son yacht en 1887. Guy de Maupassant publie son journal de bord en 1888 sous le titre Sur l'eau où il décrit son arrivée dans le golfe le 12 avril à bord du Bel Ami[46]. Paul Signac découvre en 1892 ce petit port de pêcheurs à bord de son yacht l'Olympia. Il y achète La Hune, une maison dont il fait son atelier et devient le lieu de pèlerinage de nombreux peintres. La proximité de stations thermales attire des artistes comme Colette dans les années 1920. Léon Volterra, directeur de salles parisiennes, en devient le maire dans les années 1930, assurant sa promotion nationale (séjours de Louise de Vilmorin, Arletty, Jean Cocteau).
Sa dernière défense de la citadelle fut celle de la dernière guerre. Le , la flotte alliée débarque sur les plages voisines et Saint-Tropez est la première ville de Provence libérée. Après 1944, le port est en ruines, la chapelle des Pénitents blancs est mutilée, les bombardements ont soulevé le quai. Lors de la reconstruction, Philippe Tallien, architecte, remarque des ouvriers qui se préparent à détruire l'arche branlante du marché aux poissons. Il fait tout arrêter, part à Paris, alerte des personnalités influentes qui forment un comité. Sous la houlette du ministre Raoul Dautry, le village est épargné d'une grande avenue de huit mètres de large qui devait le traverser jusqu'à la place des Lices et monter jusqu'à la citadelle.
Dès les années 1950, Saint-Tropez devient une station balnéaire internationalement connue de la Côte d'Azur, ce grâce au tournage de Et Dieu… créa la femme en 1956, et à l'engouement qui s'ensuivit par les artistes de la Nouvelle Vague. Le tournage du film « contribue à l’édification d’un mythe » pour ce village qui « bénéficiait déjà depuis plusieurs dizaines d’années d’une grande notoriété »[48], mais « auprès d’un cercle restreint de personnes », depuis que l'écrivain Colette avait découvert au cours de l’été 1925 « le Saint-Tropez des peintres »[48].
Sur fond de battage médiatique, plusieurs autres films y sont tournés comme La Collectionneuse, La Piscine) ou plus populaires (La Cage aux folles, La Scoumoune, L'Année des méduses, la série des « Gendarmes ») puis des Yéyés et enfin, un lieu de villégiature de la jet set européenne et américaine comme des touristes en quête d'authenticité provençale ou de célébrités
On qualifie de Saint-Tropez des stations balnéaires fréquentées par la jet Set.
La commune est politiquement fortement à droite avec un plébiscite à chaque élection pour les candidats de la droite parlementaire et une part importante du vote d'extrême droite, notamment lors de l'élection présidentielle de 2002 où le candidat du Front national a obtenu 28,50 % au deuxième tour, résultat conforme aux 28,69 % obtenu dans le département à comparer aux 17,79 % obtenu sur la France entière[50]. On constate aussi une nette tendance à renouveler les mandats des candidats en poste, le maire étant réélu depuis 1983 avec une courte interruption au profit du premier adjoint et une préférence pour les « enfants du pays », qu'ils soient de gauche ou de droite.
Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours :
Élections législatives, résultats des deuxièmes tours :
Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores :
Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores :
Élections cantonales, résultats des deuxièmes tours :
Élections municipales, résultats des deuxièmes tours :
Référendums :
De 2008 jusqu'en octobre 2020, Jean-Pierre Tuveri est le maire de la commune. À la suite de la démission de Jean-Pierre Tuveri pour des raisons de santé, il est remplacé par Sylvie Siri, qui sera élue maire en novembre 2020.
Vingt-sept élus siègent au conseil municipal, dont la maire, huit adjoints, six délégués et onze conseillers municipaux, répartis en vingt élus divers droite constituant la majorité et sept élus d'opposition aussi divers droite.
Composition du conseil municipal de la commune pour la législature 2020-2026 :
La commune fait partie de la communauté de communes du Golfe de Saint-Tropez qui regroupe douze communes.
Saint-Tropez est le chef-lieu du canton représenté par le conseiller général Alain Spada (DVD), elle est rattachée à la quatrième circonscription du Var représentée par le député Jean-Michel Couve (UMP).
La commune dépend du tribunal de commerce de Fréjus, du tribunal de proximité de Fréjus, du conseil de prud'hommes de Fréjus et du tribunal judiciaire de Draguignan, de la cour d'appel d'Aix-en-Provence.
En 2006, les taux d'imposition s'élevaient à 11,37 % pour la taxe d'habitation, 11,42 % et 35,72 % pour la taxe foncière (bâti et non bâti), 15,90 % pour la taxe professionnelle.
En 2020, le budget de la commune était constitué ainsi :
Avec les taux de fiscalité suivants :
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2019 : médiane en 2019 du revenu disponible, par unité de consommation : 24 120 €.
Saint-Tropez est jumelée avec la commune de Vottoriosa (Il-Birgu) située sur l'île de Malte.
École maternelle l’Escouleto, école primaire Les Lauriers, collège d’enseignement secondaire du Moulin-Blanc et école Sainte-Anne.
Plus de 1 000 élèves répartis entre écoles maternelles, écoles primaires et un collège.
Centre communal d’action sociale, Foyer des Aînés.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[80].
En 2020, la commune comptait 3 600 habitants, en diminution de 17,3 % par rapport à 2014 (Var : +4,52 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
L'évolution est atypique avec une grande stabilité au XIX siècle, pas de fléchissement à la suite de la Première Guerre mondiale mais au contraire une augmentation constante durant les 70 premières années du XXe siècle suivie d'une stabilisation.
La population de la commune est relativement âgée.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 21,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 43,0 % la même année, alors qu'il est de 32,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 842 hommes pour 2 261 femmes, soit un taux de 55,11 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,95 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
De nombreuses associations sont implantées à Saint-Tropez dont les principales sont : Les Amis de La Bravade et des Traditions Tropéziennes (maintien des traditions), Lou Rampeu De Sant-Troupes (groupe folklorique), Les Fifres et Tambours de Saint-Tropez (musique traditionnelle), Passions & Traditions (loisirs créatifs), La Troupelenco (culture provençale), Les Tréteaux de Saint-Tropez (compagnie théâtrale)…
Cimetière marin transplanté depuis le « Pré des Pêcheurs » à son actuel emplacement à partir de 1815[90].
La station de radio NRJ dispose d'une antenne locale nommée « NRJ Saint-Tropez » mais dont les bureaux se trouvent en fait à Gassin.
Avant la mise en place de la TNT, la commune de Saint-Tropez était dans le bassin d'émission de TMC et France 3 Méditerranée.
Le Var-Matin dispose de bureaux dans la commune et édite une édition locale. La commune accueille aussi les locaux de La Revue du Golfe de Saint-Tropez.
Outre les équipements de santé ou de sport, la commune dispose :
La paroisse de Saint-Tropez se dénomme « Paroisse Notre-Dame de l'Assomption » et dépend du diocèse de Fréjus-Toulon.
Les édifices de rite catholique romain sont l'église Notre-Dame-de-l'Assomption et la chapelle Sainte-Anne (pèlerinages - bravades 1815 et jour de Sainte-Anne, 17 et 18 mai, messe solennelle et d'action de grâce).
Saint-Tropez est une commune viticole du vignoble de Provence. Sur son aire géographique peuvent être produits les vins : AOC Côtes de provence et les IGP Var, Maures et Méditerranée[97].
Au recensement de 1999, Saint-Tropez comptait 4 061 emplois, chiffre en baisse de 10,2 % par rapport au recensement précédent (1999). Il s'agissait de salariés pour 81,3 %.
Le secteur tertiaire est de loin le secteur dominant avec 82,4 % des emplois, suivi par l'industrie et la construction (15,3 %) et enfin en position marginale, l'agriculture (2,3 %).
Les principales activités pourvoyeuses d'emplois sont les hôtels-restaurants (15,3 %), le commerce de détail/réparations (14,8 %), l'administration publique (13,5 %), la construction (6 %), les services personnels et domestiques (5,9 %), la construction navale (5,8 %), la santé et l'action sociale (5,8 %), le conseil et assistance (5,7 %) et l'immobilier (4,9 %).
Ces emplois relèvent en majorité (56,3 %) des catégories employés et ouvriers, et pour 19,4 % des professions intermédiaires et pour 14,5 % des artisans, commerçants et chefs d'entreprises.
En 1999, la population active comptait 2 648 personnes, dont 14,2 % de chômeurs et 85,6 % ayant un emploi, soit un taux d'activité de 55,6 %.
La commune est située dans le premier département touristique de France. Depuis les années 1950, la commune est devenue une station balnéaire plébiscitée par la jet set et les artistes. Pour répondre à cette catégorie de clientèle, elle dispose sur son territoire de onze hôtels classés cinq étoiles, dont les célèbres Hôtel Byblos et le château de la Messardière, classés palaces, et Cheval Blanc St-Tropez[102].
La commune abrite également huit hôtels quatre étoiles et onze hôtels trois étoiles.
La commune aimerait développer le tourisme d'affaire.
La dynastie des créations Vachon : Claire Vachon s'installe à Saint-Tropez en 1919. Sa fille Manine a l'esprit créatif et crée une mode méditerranéenne qui enthousiasme la Nouvelle Vague. Au début des années 1950, le grand public découvre la mode et le mannequin de 16 ans, Brigitte Bardot. La mode est simple, décontractée, la cravate interdite. Un pharmacien à la retraite a en sa possession 40 000 planches de bois cloutées pour les impressions provençales au maillet, dont certaines dataient du XVI siècle qu'il exploite avec Manine Vachon. Paul Poiret s'inspira de la tonalité des foulards. En 1963, après 40 ans de création, Manine se retire. Tout ce que portait Brigitte Bardot était reproduit. Chaque année il y avait une nouvelle couleur à la mode, et un style comme l'année gitane, l'année ancre de marine, hippie…
Après M Vachon, se succédèrent bien d'autres maisons de créations comme Choses d'Albert et Vicky Rémy, qui ont ouvert la boutique en 1957 à côté de Sénéquier. La maison sera vendue en 1978.
lLa mode aujourd'hui est banalisée. Les grandes marques ont leurs vitrines dans la cité corsaire et il ne se trouve plus d'égérie pour sortir de ce formatage.
Saint-Tropez joue un rôle majeur dans l'histoire de l'Art Moderne. Paul Signac découvre cet endroit baigné de lumière et incite des peintres comme Matisse, Bonnard ou Marquet de venir à Saint-Tropez. C'est ici que le pointillisme et le fauvisme voient le jour. Cette évolution est parfaitement documentée au musée de l'Annonciade. Un musée destiné aux œuvres des peintres ayant séjourné à Saint-Tropez est en projet. Saint-Tropez reste un point d'attraction pour les générations futures. Bernard Buffet, David Hockney, Donald Sultan vivaient et travaillent à Saint-Tropez. Aujourd'hui, Stefan Szczesny a élu domicile à Saint-Tropez et travaille dans la continuité de cette tradition. Les écrivains Colette et Françoise Sagan ont été inspirées par Saint-Tropez.
Aujourd'hui la sculpture-fontaine Spirale de l'artiste Jean-Yves Lechevallier orne la place Celli.
Chaque année, Saint-Tropez est le lieu d'un rassemblement, le « Paradis Porsche », sur un week-end, des amateurs de la marque de voitures Porsche,.
Les Voiles de Saint-Tropez (à l'origine la Nioulargue) est une manifestation nautique de renommée internationale qui réunit chaque année début octobre des amoureux de la voile et des traditions maritimes. Durant une semaine, des régates des voiliers de tradition (swans, ketchs et goélettes) dont certains ont été construits dans les années 1800, côtoient les voiliers les plus modernes. Depuis sa création en 1981, plus de 250 concurrents (dont la plupart ont participé auparavant à la Coupe de l'America) se pressent chaque année pour participer à cette course dont le trajet débute à la tour du Portalet pour contourner le haut-fond signalé par la bouée de la Nioulargue (le nid au large en provençal) et revenir au port[108].
Le Polo Club de Saint-Tropez accueille les tournois parmi les plus relevés de France, dont les deux seuls avec des handicaps 15-18 (la Côte d'Azur Cup et l'Open du Soleil).
Le golf de Saint-Tropez comprend un parcours de 18 trous (par 71) de 6 049 mètres dessiné par Gary Player.
Le site est classé au titre des Monuments historiques depuis 1995.
Les Tropéziens constamment aux prises avec les pirates, les corsaires, les Turcs demandèrent par lettre patente la construction de la citadelle. Elle fut détruite par les troupes du duc de Guise alors que les Tropéziens étaient restés fidèles au roi.
En 1592, La Valette, gouverneur de Provence propose la fortification de la colline dite des Moulins et de la Bourgade ; la construction commence mais déplaît aux Tropéziens qui déposent en 1594 une requête auprès du roi en s'engageant à défendre la ville en compensation de la destruction de la citadelle. Henri IV le 6/9/1596 accepte mais la guerre d'Espagne avait repris l'année précédente et Épernon, gouverneur de Provence, disgracié par Henri IV se retranche dans la citadelle avec les rebelles. Le duc de Guise entreprend le siège et sauvera la citadelle. Le siège de la citadelle met fin à la résistance et malgré de nouvelles démarches pour sa démolition.
En 1602, l'ingénieur royal, Raymond de Bonnefons, entreprit la construction d'une grosse tour, appelé aujourd'hui donjon. Elle est caractéristique des fortifications côtières de cette époque. Dans les années 1620-30, la grande enceinte est achevée.
En 1652, durant les troubles de la Fronde, la Citadelle est à nouveau attaquée par le régiment d'Entraigues qui prend le parti de la Fronde ; les Tropéziens résistent amenant la capitulation. La fin de la guerre civile ramène le calme en Provence.
En 1742 cinq galères espagnoles sont coulées dans le port par les Britanniques. La Citadelle démunie de canons ne peut intervenir. Elle devient le magasin général pour l'approvisionnement des armées en Italie du maréchal de Bellisle et elle est occupée en 1793 par les Tropéziens pendant la révolte fédéraliste.
Durant le premier Empire, la marine anglaise n'osa pas s'aventurer dans les eaux tropéziennes car l'artillerie des canonniers des garde-côtes y était présente.
Après 1873, la forteresse perd son aspect stratégique car elle n'est plus efficace au tir des nouveaux obus explosifs remplaçant les boulets traditionnels.
Site de tournage du film Et Dieu… créa la femme.
En 1789, le port comptait 80 navires, le trafic était intense et les activités portuaires et agricoles étaient florissantes. Les Tropéziens n'étaient pas des gens ordinaires, à la fois marins et guerriers. En 1860 le fleuron de la marine marchande se nommait La Reine des Anges un trois-mâts de 740 tonneaux. Avant 1914 Saint-Tropez est le 17 port marchand de France, les trois-mâts, les bricks italiens, viennent s'approvisionner.
Les chantiers navals construisaient des tartanes et des trois-mâts de 1000 à 1200 tonneaux qu'il fallait hâler et toute la population était appelée par les cloches et le roulement des tambours pour la mise à l'eau. Les commerces de vin, de liège, de bois, l'installation d'importantes poissonneries, d'une fabrique de bouchons de liège, l’usine des câbles sous-marins aux Canebiers (la TSF y met fin), une école d'hydrographie (transférée).
En 1907, Schneider conçoit à Saint-Tropez le centre français des études et essais de torpilles. Les particularités de la côte, les fonds, l'environnement et le climat se prêtent aux essais de « navigation » des engins, pratiquement uniques en France. La première commande de torpilles pour la Marine est passée en 1914. C'est en application de la loi du sur la nationalisation de la fabrication des matériels de guerre que furent pris les décrets d'expropriation de Saint-Tropez. La Marine prend possession de l'usine de torpilles le .
En l'an 68 après Jésus-Christ, le chevalier Torpes (saint Tropez de Pise), natif de Pise, intendant de l’empereur Néron, se convertit au christianisme. Comme il refusait de renier sa nouvelle foi, Néron, furieux, ordonna de le décapiter. Sa tête, après avoir été précipitée dans l'Arno, fut recueillie par des mains pieuses ; elle est aujourd'hui à Pise. Son corps, placé entre un coq et un chien au fond d'une barque vermoulue, fut abandonné au gré des flots et vint s'échouer le 17 mai sur les rivages d'Héracléa (ancien nom de Saint-Tropez, ce dernier dérivé de Torpès).
Pendant de nombreuses années, les pirates écumèrent les côtes méditerranéennes. Il devint nécessaire d'avoir un chef de guerre et, en 1558, le conseil de la communauté décida de désigner sous le nom de capitaine de ville, le chef de la milice locale chargé de recruter et commander les hommes nécessaires à la défense de la cité. Depuis 1558, chaque lundi de Pâques, le conseil municipal procède à l'élection d'un capitaine de ville. Pendant plus d'un siècle, les capitaines de ville et leur milice tropézienne assurèrent la défense locale et s'opposèrent victorieusement aux nombreuses attaques venues aussi bien de l'intérieur que de l'extérieur. Les pouvoirs qui leur étaient reconnus dans la ville de Saint-Tropez furent confirmés par des lettres patentes de tous les rois de France jusqu'à Louis XIV. Sous le régime de celui-ci, la milice locale fit place à une garnison royale installée à la citadelle.
Mais en cessant de faire usage de leurs armes pour la défense de leur cité, les Tropéziens les conservèrent pour honorer leur saint patron. Le capitaine de ville continua à se mettre à la tête de la Bravade, grande fête patronale du 17 mai, et les habitants ne furent que plus zélés à reprendre ce jour-là le costume et les armes qu'ils avaient jusqu'alors portés. Depuis, la ville de Saint-Tropez voit chaque année ses habitants en armes revêtir leurs uniformes de soldats et marins et faire retentir leurs tromblons et fusils en l'honneur du saint, comme à l'époque où ils allaient au combat ou à celle où, en pareil jour de fête, ils protégeaient d'attaques éventuelles la procession se rendant à la chapelle de Saint-Tropez située hors les murs.
Cette Bravade, issue des libertés de Saint-Tropez, communion de toute une population dont l'histoire lointaine ou récente n'est qu'héroïsme et fidélité, s'est perpétuée intacte jusqu'à nos jours.
À partir de la « Grande Guerre », aucune bravade n'est plus organisée sur le territoire des départements du Var et des Alpes-Maritimes. Elles reprennent trois ans après l'Armistice, grâce à la volonté du Capitaine de Ville de 1921, Jean-Baptiste Sanmartin, futur Cépoun major, qui a permis aux rescapés de surmonter les souvenirs douloureux du massacre pour commémorer à nouveau les faits d'arme de la milice du bailli de Suffren[159].
Alors que seuls les membres des familles tropéziennes sont admis à tenir cette charge, Victor Tuby, félibre et sculpteur cannois, prend place en 1925, en habit d'académicien quand la tradition impose l'uniforme d'officier de marine du Second Empire, à la tête du corps d'élite des gardes-saint de la bravade de Saint-Tropez. Son influence et celle de Joseph Clamon ont entraîné la renaissance des traditions provençales.
Il y a deux bravades : celle du 16 au 18 mai (460 édition en 2018[160]) et celle du 15 juin (bravade espagnole) qui correspond à la victoire sur les galères espagnoles.
Le 16 mai le maire remet en compagnie du maire de Pise la pique au Capitaine de Ville élu le lundi de Pâques pour une année. Des salves de fusils sont tirées par les marins et des coups de tromblons tirés par les mousquetaires. Le curé bénit les armes. Les Gardes-Saint sortent la statue de saint Tropez et l'emmènent en procession au son des cloches, fifres, tambourins, clairons et tambours dans le nuage de poudre des coups de tromblons des bravadeurs disposés en cercle. Le lendemain, c'est la messe des mousquetaires, les bravadeurs ont cette fois une arme blanche sur laquelle est fixé un petit bouquet béni.
Louis Marius Sanmartin Lou Cépoun: son ancêtre Isnard, né à Saint-Tropez en 1644, était lui aussi charpentier. Marius crée l'Association des amis de la Bravade et réussit à maintenir les traditions même pendant l'occupation allemande.
La végétation du massif, méditerranéenne, est principalement composée de pins d'Alep et maritimes, de chênes-lièges (quercus suber), de chênes verts (quercus ilex) et de chênes pubescents (Quercus pubescens). On peut aussi noter la présence de genêts ou encore de lauriers-roses.
Présence de paons depuis les années 1950 et de renards.
La commune dispose d'un drapeau reprenant les couleurs des corsaires à trois bandes rouge, blanche et rouge, indifféremment placées verticalement ou horizontalement.
La devise de la commune est « Ad usque fidelis » en latin ce qui signifie « Fidèle jusqu'au bout ».
Différentes personnalités sont nées, décédées, ont vécu ou possèdent une résidence à Saint-Tropez :
En 1892, Paul Signac, fondateur de l'école méditerranéenne, découvre Saint-Tropez et s'y installe entraînant Matisse, Bonnard, Marquet ; d'autres sont venus spontanément.
Charles Camoin possédait également une résidence à Saint-Tropez qui fut acquise et rebaptisée « le Maquis » en 1925 par les peintres André Dunoyer de Segonzac et André Villeboeuf.
De tous les milieux, peintres, littéraires, politiques, artistes, français ou étrangers, tous ceux qui s'identifiaient à la « Nouvelle Vague », sont temporairement venus vivre à Saint-Tropez ou dans ses environs[175].
Quelques-uns d'entre eux : Johnny Hallyday à la Lorada (Ramatuelle), Jean-Paul Sartre, Boris Vian, Françoise Sagan, Colette habitait « La Treille Muscate », où elle recevait le peintre André Dignimont, Brigitte Bardot à « La Madrague », Paul Vialar à « La Ponche », Paul Poiret à la « Villa Treizaine », ainsi que le peintre Émile Gaud.
Toute la bande des Gendarme de Saint-Tropez à commencer par Louis de Funès, Michel Galabru, Jean Lefebvre et Geneviève Grad…
Saint-Tropez connaît aussi un grand succès avec la Maison des Papillons - Musée Dany-Lartigue (fils de Jacques Henri Lartigue) qui présente une collection de 35 000 spécimens pour 4 500 espèces de papillons.
Clean Cuve
Zone d'intervention
Clean Cuve intervient dans les Alpes-Maritime (06) et le Var (83) auprès des particuliers, professionnels et collectivités.
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