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Entretien cuve fioul aux environs de Hyères
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Nettoyage et entretien des réservoirs domestiques
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Les services Cuve à mazout que nous proposons
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- Évacuation des déchets en centre de traitement agréé
Hyères découvrons la ville ensemble
Hyères (prononcé [ jɛʁ]occitan provençal: Ieras [2] ou Iero) est une commune française située dans le département du Var, en Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Chef-lieu de deux cantons, la ville est située sur la rive de la mer Méditerranée à 16 km à l'est de Toulon, à l'embouchure du Gapeau. Cette station balnéaire est appelée « Hyères les Palmiers » par la municipalité et l'office du tourisme (voir le logo dans l'infobox) en raison des 7 000 palmiers plantés dans la commune et cultivés dans les pépinières. En 2016, la population hyéroise avait atteint jusqu'à 56 799 habitants.
Sous l'impulsion de son maire Alphonse Denis, Hyères devient, dès l'année 1830, une destination touristique et une station climatique d'hiver, réputée pour ses cures thermales et fréquentée notamment par la communauté anglaise qui laisse une empreinte architecturale toujours perceptible dans le paysage urbain actuel.
La ville est aussi le berceau des premières tentatives d'acclimatation de plantes exotiques sur la Côte d'Azur à partir de 1850, grâce à des horticulteurs qui exportent palmiers et cactées produits dans leurs pépinières et fournissent les propriétaires.
Aujourd'hui, outre la culture du palmier, Hyères occupe une position prédominante en matière de floriculture et de viticulture. Les établissements de santé, souvent d'anciens sanatoriums, tel l'Hôpital Renée Sabran fondé par le docteur Vidal, reconvertis en centres de réadaptation fonctionnelle, comptent parmi les plus importants du département. La villégiature d'été à Hyères connaît un essor grâce à son port de plaisance, aux plages et à la proximité de lieux touristiques comme les îles d'Or, protégées partiellement par un parc national, les Salins ou le site archéologique d'Olbia.
La commune d'Hyères inclut notamment la presqu'île de Giens et les îles d'Hyères. Ces îles comprennent Porquerolles, Port-Cros et l'île du Levant ainsi que de nombreuses petites îles et îlots. On les appelle aussi les « îles d'Or », nom qui leur fut donné à la Renaissance, sans doute parce que, sous certains éclairages, les micaschistes de leurs roches ont des reflets d'or. Outre ces îles, la ville est composée de nombreux quartiers tels que la Capte, Giens, l'Almanarre, l'Ayguade, le Pyanet, Costebelle, les Salins-d'Hyères ou les Borrels. La ville, qui longe la mer sur trente-neuf kilomètres de côtes, est la plus méridionale de Provence[N 3] et son relief côtier alterne entre rivages de sable ou falaises rocheuses.
La plus ancienne des stations climatiques de la Côte d’Azur est située dans un site abrité. Ses vieux quartiers s’accrochent au versant sud de la colline du Castéou (204 m) et dominent la ville moderne et la rade qu’enserrent le cap Bénat et la presqu’île de Giens. La notoriété de la ville remonte au XVIIIe siècle.
La commune est située à sept-cent-deux kilomètres au sud-est de Paris-Notre-Dame, point zéro des routes de France, à soixante-cinq kilomètres au sud-est de Marseille, à seize kilomètres à l'est de Toulon, à trente et un kilomètres au sud de Brignoles, à cinquante-huit kilomètres au sud-ouest de Draguignan et à quarante-huit kilomètres au sud-ouest de Saint-Tropez.
Du sud-ouest à l’est, la commune est baignée par la mer Méditerranée, avec le golfe de Giens au sud-ouest de la presqu'île et le quartier insulaire de Porquerolles au sud. Du sud-est à l'est se trouve la rade d'Hyères avec les îles de Bagaud, Port-Cros et Le Levant. Au nord-est, la commune est limitrophe de La Londe-les-Maures, de Pierrefeu-du-Var au nord, le Gapeau la sépare de La Crau au nord-ouest, la station balnéaire de Carqueiranne est située à l'ouest.
Hyères possède un linéaire côtier de 179 kilomètres.
Le fleuve du Gapeau passe dans la commune arrivant par La Crau. Prenant sa source au pied du massif de la Sainte-Baume, il parcourt 47,5 kilomètres, traversant les communes de Méounes-lès-Montrieux, Belgentier, Solliès-Toucas, Solliès-Pont, Solliès-Ville, La Farlède, La Crau. Son embouchure, aux Salins-d'Hyères, est située à l'est du territoire communal.
La vallée située à l'ouest de la commune, autrefois occupée par le Gapeau primitif, est aujourd'hui empruntée par le Roubaud, un petit fleuve côtier au cours très incertain. Ce dernier se jette dans l'étang du Pesquier.
On trouve également deux autres cours d'eau sur le territoire de la commune, le canal Béal de Jean Natte, reliant le Gapeau et le Roubaud et au nord de la commune le Réal Martin.
Enfin, on trouve aussi d'autres ruisseaux sur le territoire de la commune, comme le Pansart et la Malaveine ainsi que le Vallon des Châtaigniers[9], le Vallon de Valbonne, le Vallon du Viet[11], la Baisse des Contes et le Vallon des Borrels[13][14].
L'altitude minimale est à 0 mètre soit le niveau de la mer, sa maximale est à 364 mètres pour une altitude moyenne de 182 mètres. La mairie est à une altitude de 29 mètres. Le nord de la commune est occupé par la colline du Castéou (198 m) et, à l'extrémité occidentale, le massif des Maures, à savoir les hauteurs des Bertrands, celles du Surlier, le chapeau de Gendarme (l'ensemble culmine à 300 mètres en moyenne) ainsi que les Maurettes qui culminent à 291 mètres au Fenouillet. Le sud du territoire communal est constitué de vallées ou de plaines lagunaires dominées par deux belvédères, le mont des Oiseaux (et pic des Fées) qui atteint 241 mètres et Costebelle (101 mètres).
Hyères est située sur la Côte d’Azur et bénéficie d'un climat méditerranéen aux étés chauds et secs et aux hivers doux et relativement humides. La rade peut être soumise à des vents violents avec un record établi à 183,3 km/h le . Le mistral y souffle, bien que la commune soit abritée au nord par le massif des Maures (le mistral provenant d'ouest, et obliquant vers l'est, au sud de la vallée du Rhône l'atteint donc). Elle est parfois exposée au levant (ou "vent d'Est") qui s'engouffre dans la rade entre l'île de Port-Cros et le cap Bénat mais est protégée du sirocco par l'île de Porquerolles et la presqu'île de Giens. En moyenne annuelle, la température s'établit à 15,9 °C avec une moyenne maximale de 20,1 °C et une minimale de 11,8 °C. Les températures nominales maximales et minimales relevées sont de 29 °C en juillet-août et 6 °C en janvier et février, valeurs douces grâce à la présence de la Méditerranée et de l'agglomération toulonnaise. Les jours de gel sont assez rares mais le fut relevée la température de −7,5 °C. À l'inverse, le la température de 40,1 °C établissait un record. L'ensoleillement moyen s'établit à 2 899,3 heures par an avec une pointe à 373,8 heures en juillet. Autre valeur importante, caractéristique du climat méditerranéen, les précipitations totalisent à Hyères 665 millimètres sur l'année, valeur relativement faible par rapport à d'autres communes du pourtour méditerranéen et surtout les pluies sont très inéquitablement réparties avec moins de sept millimètres en juillet et près de quatre-vingt-quatorze millimètres en octobre. Le record de précipitations relevées en vingt-quatre heures s'établissait à 156 millimètres le ; le 15 juin 2010, il s'établit désormais à 200 millimètres.
La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1959 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
La départementale 559 de Fréjus et la nationale 98 de La Londe-les-Maures. Depuis l'est du Var et les Alpes-Maritimes, il est cependant plus rapide d'emprunter les autoroutes A8/A57/A570 pour atteindre Hyères.
La départementale 559 et l'autoroute A570 depuis Toulon et la D 554 de La Crau par le rond-point Henri-Petit.
Accès par le nord avec la D 12 en direction de Brignoles.
La D 197 part vers la presqu'île de Giens et la D 42 vers le hameau de l'Ayguade.
TLV-TVM, compagnie privé, assure des liaisons maritimes vers les îles d'Hyères.
L'aéroport de Toulon-Hyères partage les pistes avec la base d'aéronautique navale d'Hyères Le Palyvestre, celui-ci dessert à l'année les aéroports de Paris-Orly, Nantes, Londres-Stansted et Charleroi-Bruxelles-Sud. En 2011, il a accueilli 578 105 personnes.
Le port de plaisance d'Hyères est l'un des plus actifs de la côte varoise grâce à des atouts majeurs : une grande baie de 27 000 ha fermée au sud et à l'est par les îles d'Or. Le port Saint-Pierre avec ses 17 ha de plan d'eau, se divise en quatre bassins et comporte 1 350 anneaux (et 120 supplémentaires pour le passage). Les aménagements à la disposition des plaisanciers comprennent notamment : eau douce, électricité, carburant, deux zones de carénage (grue et élévateur de 30 t), cuves de récupération des huiles et eaux grasses, liaison Wi-Fi.
Il existe six autres ports sur la côte continentale et trois sur les îles (Porquerolles, Port-Cros, Levant).
La gare SNCF d'Hyères est desservie via l'antenne de la ligne de La Pauline-Hyères aux Salins-d'Hyères. Elle est le départ ou le terminus d'une ligne TGV vers la gare de Paris-Lyon et de trains express régionaux TER Provence-Alpes-Côte d'Azur (jusqu'à la gare de Marseille Saint-Charles).
Hyères est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee,,,.
Elle appartient à l'unité urbaine de Toulon, une agglomération inter-départementale regroupant 27 communes[22] et 575 347 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Toulon est la neuvième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille-Roubaix-Tourcoing, Toulouse, Bordeaux, Nice et Nantes,.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulon dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[25][26].
La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[28][29].
Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
La ville dispose d'un plan local d'urbanisme et relève du schéma de cohérence territoriale Provence Méditerranée regroupant 32 communes[32].
La commune d'Hyères étant très étendue en superficie, elle a été subdivisée en plusieurs quartiers et hameaux qui possèdent une mairie annexe : les Borrels, la Sauvebonne, le Port et l'Almanarre au nord et au sud. Les Salins et l'Ayguade à l'est. La Bayorre à l'ouest. La Capte, Giens, La plage, La tour Fondue et La Madrague sur la presqu'ile et sur les îles, Porquerolles, Port-Cros et Le Levant.
Hyères est citée pour la première fois en 963 sous la forme Eyras ou Eras[réf. nécessaire]. On doit faire l'élision et parler de la ville d'Hyères, de la rade d'Hyères ainsi que des îles d'Hyères, puisque le h dit aspiré n'existe pas en provençal et, qu'en outre, celui d'Hyères est une fantaisie graphique qui apparaît tardivement. En 1801, la ville s'orthographiait indifféremment Hières ou Hyères. Le nom de la commune s'écrit Ieras en occitan selon la norme classique et Iero selon la norme mistralienne (prononcé ['jeɾɔ])
Le nom de la localité résulte d'une évolution phonétique du mot latin area, vers une forme occitane francisée par la suite. Area avait le sens d'« espace découvert », puis a pris ensuite les sens de « cour, jardin, maison »[41]. Le nom de cette ville semble provenir des grandes aires de séchage du sel qu’on trouve aux Salins-d'Hyères, peut-être depuis l'Antiquité tardive, après altération du terme latin area désignant des marais salants. Il y a homonymie avec Hières-sur-Amby (Isère, Hera XIe siècle) et les Aires (Hérault, Airas XI siècle).
À la fin du XIX siècle, la commune veut s'appeler « Hyères-les-Palmiers[43] » ; ce changement administratif ne s’est pas fait, mais la municipalité utilise fréquemment cette expression pour désigner la commune. Cette tendance à mettre en valeur la présence des palmiers fait ironiser Alexandre Dumas père qui parle de « la place des quelques petits palmiers ».
Le monument le plus ancien de la ville est sans doute la pierre à cupules, une dalle en schiste qui aurait été gravée vers 500-600 av. J.-C. par les Grecs. Elle représenterait peut-être des constellations.
C'est au IV siècle av. J.-C. qu'un comptoir commercial fortifié fut construit par des marins grecs de Massalia, sur les rives de la Méditerranée, à Hyères dans le lieu-dit de l'Almanarre : l'actuelle Olbia de Provence. Le comptoir se nomma Olbia qui veut dire « L'Heureuse » en grec et puis leur présence s'est étendue lentement sur la presqu'île de Giens[48]. Ce bastion fortifié a pour but de sécuriser la navigation côtière vers l'Italie à la suite des incursions des barbares ligures. Une caserne de 165 m de côté constituée d'un double mur avec des tours aux angles et sur le périmètre fut installée. Son intérieur est découpé en quatre par deux artères.
Chaque quartier était composé de dix îlots d'habitation séparés par des ruelles de 2,20 m de large. À ceux-ci viennent s'ajouter deux sanctuaires dédiés à Aphrodite et Artémis. On suppose que la population se situait entre 800 et 1 000 habitants.
Au II siècle avant notre ère, les Romains s'établissent sur la commune et fondent Pomponiana, une station de galères à proximité d'Olbia la grecque[49].
Sous le règne de Gontran I, roi Franc à la tête de la Burgondie, Olbia est définitivement abandonnée en raison de la submersion du port et de l'augmentation de l'insécurité en bord de mer sous la dynastie mérovingienne.
Dès le début du Moyen Âge, la ville était appelé Castrum Aracarum (ou Aracarum Castrum, qui est la devise du château et qui est gravée à son entrée) ce qui signifie que le château d'Hyères existait déjà.
Hyères est cité pour la première fois en 963 sur deux documents : une bulle du pape Léon VIII et une charte de Conrad, roi de Bourgogne et de Provence, qui concèdent Hyères et ses alentours en confirmant l'attribution à l'abbaye bénédictine de Montmajour. Il est fait mention de salines et de pêcheries. C'est Guillaume I, comte de Provence, qui destine Hyères au seigneur de Fos après 972, afin qu'il édifie un fort[N 6] et défende la côte contre les pirates Sarrasins qui ont établi une base à La Garde-Freinet.
Issu de la famille des vicomtes de Marseille, Pons de Fos est généralement considéré comme le premier seigneur d'Hyères en construisant un château à Hyères, dès la première moitié du XIe siècle, une fois les Sarrasins expulsés.
Une charte mentionne en 1056, la fondation par Guy et Astrude de Fos de l'église Saint-Nicolas située à l'est du Gapeau, à l'angle nord-ouest des Salins d'Hyères, et la dote, entre autres, de « la dîme sur la chasse aux lapins des îles ». L'acte évoque aussi la donation d'« une maison jouxtant l'église Saint-Paul, et située sur la place du Marché », place sur laquelle se tiennent des foires[53]. L'église Saint-Nicolas, avec tous les biens et droits qui y sont liés, est placée sous la tutelle du chapitre de la cathédrale Saint-Étienne et Saint-Trophime d'Arles. Le lieu-dit Saint-Nicolas témoigne encore de l'emplacement de cette chapelle aujourd'hui disparue qui figurait encore sur un plan de la fin du XVIII siècle.
En 1062 et 1075, l'évêque Rostaing et ses frères donnent les églises Saint-Michel et Saint-Georges à l'abbaye de Saint-Victor de Marseille. Les terres de la première se situaient au voisinage d'une source nommée Alma Narra, ce qui la place sur la colline de Costebelle. La seconde était située à l'est des salins, entre les Bormettes et Léoube. Dans cette charte, Hyères est citée en tant que castrum Heras : c'est la première mention de fortifications. Et donation de salines de l'étang de Fabrégat à l'abbaye Saint-Victor. Cette charte signée dans la chapelle Saint-Benoît des Salins évoque le château d'Hyères dit Castellum Eiras[55].
Raymond-Geoffroy de Fos en 1216, privé de ressources, vend pour 18 000 sols royaux à la communauté de Marseille ses possessions à Hyères (un 1/12) et la terre de Brégançon, ainsi que les salines des Îles d'Or, qui lui venaient de sa mère.
Le 14 septembre 1257, les Fos doivent vendre tout ce qui leur reste de « Hyères, son château, sa ville, son territoire, ses îles » au comte de Provence, Charles d'Anjou. Un sceau, découvert en 2011 au pied du château atteste cet accord. Ce dernier y installe un viguier, son représentant, et entreprend de réaménager la cité et le château[57]. C'est de cette époque que datent les plus vieux vestiges.
Hyères, au début du XIV siècle, est la huitième ville provençale avec environ 5 000 habitants mais la Peste noire, arrivée par Marseille en 1347, ravage la Provence et emporte plus du tiers de la population. Celle-ci ne possède plus que 1 900 habitants cent ans après.
La mort de la reine Jeanne I ouvre une crise de succession à la tête du comté de Provence, les villes de l’Union d'Aix (1382-1387) soutenant Charles de Duras contre Louis Ier d'Anjou. Hyères fait partie de l’Union d’Aix, avant de faire promesse de reddition le 11 septembre 1387 à Marie de Blois, régente de Louis II d'Anjou.
En 1481, Hyères, comme toute la Provence, est intégrée au domaine royal français. C'est une période de grands travaux pour la ville et notamment l'édification du canal Jean-Natte. Voici quelques étapes clés de sa construction matérielle et son statut juridique :
C'est l'ingénieur Jean Natte et Rodulfe de Limans qui sont à l'origine de l'édification du canal du Béal. Conformément à la convention passée en 1458 entre les syndics et conseillers de la communauté d'Hyères et Jean Natte « de la rivière de Gènes » pour la construction d'un canal ou béal dérivé du Gapeau, ce canal est destiné à alimenter des moulins et à l'arrosage des jardins. Les travaux commencent le 27 septembre 1453. Le canal en pierre et mortier encore visible est totalement achevé en 1632, sous le règne du roi Louis XIII. Au cours du siècle suivant, il est renforcé de structures en contreforts, de canaux secondaires et d'écluses de pierre au lieu de bois. Les aménagements du Gapeau, dont deux barrages édifiés en grosses roches taillées, reliées par des crampons de fer, peuvent encore être admirés, ainsi que les prises d'eau, fermées par des pelles coulissantes.
Le canal devient un ouvrage stratégique et il est réglementé par des actes juridiques. Le 10 avril 1477, une transaction entre les syndics d'Hyères et Palamède de Forbin, seigneur de Solliès, ratifie la convention passée entre le sieur Beauval et le syndic des moulins le 31 mars 1459, autorisant le détournement et l'utilisation des eaux moyennant 100 florins. Le 16 mars 1463, une lettre du Roi René porte exemption de tous impôts et droits royaux en faveur de Jean Natte et des frères Paulet et Limans[61]. Le 30 mai 1648, à la suite de nombreux conflits, est rédigé le premier règlement d'arrosage. Le 21 mars 1657, le Parlement d'Aix homologue une délibération des consuls de la communauté portant sur les espensiers illégaux et frappe les infractions d'amendes (23 décembre 1669 sentence du sénéchal, Hyères). En janvier 1684, un premier « rapport d'estime » livre une estimation des biens immobiliers relatifs au canal Jean Natte aussi appelé « canal des Moulins »[62].
Aujourd'hui, ses eaux sont toujours utilisées par les arrosants réunis en association syndicale contribuant ainsi à la réalimentation des nappes phréatiques existantes.
En 1564, Charles IX de France et Catherine de Médicis séjournent à Hyères où le roi veut construire un palais. Finalement le projet est annulé. La présence de palmiers est déjà citée[65].
En 1580, une épidémie de peste fait de nombreux morts.
Au cours des guerres de Religion, le château joue un rôle primordial mais il change plusieurs fois de main. Au début du XVII siècle, le château est en grande partie démantelé et la ville est en mauvais état. C'est au cours de cette période que la ville est devenue moins dominante que Toulon[64].
Peu avant la Révolution française, l'agitation monte. Outre les problèmes fiscaux présents depuis plusieurs années, la récolte de 1788 avait été mauvaise et l'hiver 1788-89 très froid. L'élection des États généraux de 1789 avait été préparée par celles des États de Provence de 1788 et de janvier 1789, ce qui avait contribué à faire ressortir les oppositions politiques de classe et à provoquer une certaine agitation. C’est au moment de la rédaction des cahiers de doléances, fin mars, qu'une vague insurrectionnelle secoue la Provence. Une émeute se produit à Hyères le 25 mars[67][68]. Des paysans de la commune et des environs, ainsi que des femmes[70] protestent contre la cherté des grains et les taxes. Le piquet est suspendu, puis rétabli mais à un taux moins élevé[72]. Dans un premier temps, la réaction consiste dans le rassemblement d’effectifs de la maréchaussée sur place. Comme l'agitation continue, un détachement de l'armée est envoyé sur place. Puis des poursuites judiciaires sont diligentées, mais les condamnations ne sont pas exécutées, la prise de la Bastille comme les troubles de la Grande peur provoquant, par mesure d'apaisement, une amnistie début août.
Avec la loi de mars 1793, une grande liberté de choix est donnée aux parents pour prénommer leurs enfants. Plusieurs habitants d’Hyères choisissent, de l’an II à 1801, d’appeler leurs enfants Olbius ou Olbia, du nom antique de la ville.
Lamartine séjourna à Hyères en 1840.
Après l’annonce du coup d'État du 2 décembre 1851 perpétré par Louis-Napoléon Bonaparte, la ville d’Hyères se soulève brièvement le 5 décembre.
Le la station d'Hyères est mise en service par la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM), lorsqu'elle ouvre à l'exploitation la première section de sa concession de Toulon à Nice. Mais la station est éloignée de la ville et un embranchement est à l'étude[76]. Il faut attendre le pour la mise en service d'une nouvelle gare de Hyères lors de l'ouverture de l'exploitation de la section de La Pauline-Hyères à Hyères du nouvel embranchement.
En 1887, le Dijonnais Stéphen Liégeard (1830-1925) publie l’ouvrage La Côte d’azur, qui donne son nom au littoral. Dans ce livre de 430 pages, il décrit les villes du littoral, de Marseille à Gênes. Il consacre sept pages à Hyères, à propos de laquelle il écrit : « Le long de cette plage baignée de rayons qui mérite notre baptême de Côte d’Azur, Hyères, la première, eut l’idée de mettre ses dons bénis au service de la maladie ou de la désespérance. À l’âme frappée, au corps débile, que pouvait-elle offrir ? Sa campagne abritée du mistral […][79] ». La première de ces phrases, mal interprétée, a fait croire à tort que Stéphen Liégeard avait eu l’idée de l’expression Côte d’Azur à Hyères, ce que ne mentionne nulle part son livre, ni sa seconde édition, de 1894, ni aucune biographie de cet écrivain.
La commune a été décorée, le 11 novembre 1948, de la Croix de guerre 1939-1945.
Hyères est divisée en deux cantons, mais n'est le chef-lieu que de celui d'Hyères. Le deuxième canton est le canton de La Crau.
Le Maire de la ville est Jean-Pierre Giran depuis 2014. Il a été réélu à la suite des élections municipales de 2020.
La ville est dotée d'un Conseil Municipal composé de 45 membres. Actuellement, la majorité de Jean-Pierre Giran est de 34 sièges. Le reste des conseillers étant dans la majorité.
L'administration de la Poste a aussi créé des bureaux de poste décentralisés, avec des timbres à date différents selon les bureaux. Ils sont au nombre de huit :
Hyères-Hôtel-de-Ville, Hyères-Principal, Hyères-Principal B, Les Salins-d'Hyères, Île-du-Levant, Île-de-Port-Cros, Porquerolles et L'Ayguade Ceinturon.
Le Palais de justice ou Tribunal d'instance d'Hyères, situé sur la place de République, est devenu, par suite des réformes, le Point d'Accès au droit.
La commune dispose de 3 stations d'épuration :
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans,.
En 2020, la commune comptait 54 615 habitants, en diminution de 3,34 % par rapport à 2014 (Var : +4,52 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
La population de la commune est relativement âgée.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 28,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 36,2 % la même année, alors qu'il est de 32,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 26 084 hommes pour 28 985 femmes, soit un taux de 52,63 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,95 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
La commune est rattachée à l'académie de Nice.
Un décret ministériel classe Hyères dans les stations hydrominérales et climatiques le 8 mars 1913. L'eau lithinée de San Salvadour était indiquée pour la goutte, la gravelle, les rhumatismes et l'artériosclérose[109].
La fonction médicale est depuis longtemps, présente à Hyères, station climatique qui a pris son essor grâce à Hermann Sabran[N 10] (Hospices civils de Lyon), Félix et Léon Bérard ou l'industriel Péchiney. Les établissements sont au départ des sanatoriums[N 11] qui, à partir des années 1960, se reconvertissent souvent en centres de réadaptation. Aujourd'hui, 3 000 personnes sont employées à Hyères dans les établissements de santé.
La première pierre du sanatorium Renée-Sabran et de la chapelle est posée en 1889, l'inauguration de cet édifice fondé par le docteur Vidal a lieu en 1892 ; une plaque d'information patrimoniale sera posée sur la villa du Dr Vidal, côté place Clemenceau, en mars 2019.
L’ancien sanatorium Pomponiana-Olbia a été construit par l’architecte bisontin René Tournier entre 1932 et 1937.
Hyères possède trois bâtiments de rééducation pour handicapés et enfants polyhandicapés :
Il existe aux 9-11-13 avenue Riondet un bâtiment de soins psychiatriques comprenant : un hôpital de jour, un centre de lutte contre les addictions, un centre médico-psychologique et enfin une unité d'hospitalisation de 10 lits (UAO).
À noter la présence 24 h/24 d'un centre d'accueil psychologique aux urgences de l’hôpital général de Hyères.
Hyères possède quatre hôpitaux à vocation généraliste : l'hôpital San Salvadour (Assistance Publique-Hôpitaux de Paris), l'hôpital René-Sabran (presqu'île de Giens, Hospices civils de Lyon), le centre hospitalier Marie-Josée-Treffot (hôpital comptant 212 lits et centre de gérontologie) et la clinique Sainte-Marguerite (spécialisée en cancérologie).
Hyères possède deux équipements sportifs municipaux :
Dans les années 1950, la ville accueillit annuellement l'organisation des 12 Heures de Hyères, épreuve internationale d'endurance automobile (1951 à 1955). Elle reçoit depuis 1988, à la plage de l'Almanarre, le grand prix de France de « funboard » (qui compte pour la coupe du monde) et elle est le centre permanent d'entraînement de l'équipe de France de planche à voile. Hyères est classée « station voile » en 1990.
Le Ventilo Show, manifestation regroupant le Windsurf et Kitesurf, réunit chaque année au mois d'octobre tous les passionnés, professionnels, amateurs et champions, sur la presqu’île de Giens.
De nombreuses compétition sont organisées sur le site de la plage de l'Almanarre. Notamment une étape du championnat de France de Kitefoil, et de Speedcrossing.
La ville accueille aussi depuis plus de 40 ans la Semaine Olympique Française de Voile. Elle concentre plus de 1 000 concurrents.
Enfin, Hyères possède divers clubs :
Hyères regroupe la paroisse catholique d'Hyères qui dépend du diocèse de Fréjus-Toulon et qui abrite plusieurs églises :
Hyères organise chaque année une dizaine d'évènements :
Le Festival international de mode et de photographie, le Hyères Jazz festival, le Festival de l'Anche, le Festival de la chanson française,
les Journées européennes du patrimoine, qui chaque année, le troisième week-end de septembre, permettent au grand public d'avoir accès aux principaux monuments historiques souvent fermés pendant l'année, comme l'église anglicane, le site archéologique d'Olbia et les forts militaires des îles d'Or, avec des visites guidées.
L'observatoire astronomique du Pic des Fées qui met à la disposition du public les installations techniques d'observation du ciel, les Salins-d'Hyères (Ligue pour la protection des oiseaux) qui organisent des visites ornithologiques, les Rendez-vous aux jardins, qui chaque année, le premier week-end de juin, permettent d'avoir accès aux parcs publics ou privés participant à cette manifestation organisée par la direction régionale des Affaires culturelles.
De 1965 à 1983, la ville organisait aussi le Festival international du jeune cinéma qui, fondé par Maurice Périsset, était destiné à promouvoir des œuvres de nouveaux cinéastes (comme Philippe Garrel, Grand Prix en 1968) et dépourvu d'ambitions commerciales était animé par un esprit de découverte cinéphile d'avant-garde. Il fut pionnier dans ce domaine avec les festivals de Pesaro (Italie) et de Mannheim (Allemagne). Son but était de proposer des films en marge des grandes fêtes marchandes qu'étaient devenus les festivals de Cannes, Berlin ou Venise. Durant les années 1970, ce festival devint un lieu ou le cinéma expérimental pouvait espérer une reconnaissance internationale[123].
En 2020, le budget de la commune était constitué ainsi :
Avec les taux de fiscalité suivants :
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2018 : Médiane en 2018 du revenu disponible, par unité de consommation : 21 370 €.
La ville d'Hyères est une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie du Var qui gère le port de Giens Porquerolles. Elle compte 1 500 commerces et services. C'est la première commune agricole de France (en nombre d'exploitants et en valeur ajoutée), générant 4 000 emplois sur son territoire. Ses pépinières, parmi les plus importantes du pays, font d'Hyères le premier exportateur européen de palmiers[N 13].
La commune est considérée comme le plus important centre horticole du Sud-Est, depuis les années 1980. Avec son grand marché aux fleurs de la « SICA », situé à l'ouest de la ville, des centaines de producteurs et acheteurs se regroupent sur ce marché. Ce marché représente 70 % de la production nationale de la fleur coupée.
Les exploitants, pour la plupart équipés de serres, cultivent une riche diversité de fleurs coupées comme des roses, iris, œillets, Strélizias, glaïeuls, gerberas, anémones, chrysanthèmes, tulipes et arums. La production est vendue dans toute l'Europe.
Le Var représente 50 % de la production régionale et plus de 25 % de la production nationale.
Des recherches sur la multiplication végétale in vitro, sur l'énergie solaire dans les serres, sur la génétique végétale, sont menées pour développer les différentes espèces.
La commune appartient à l'une des cinq grandes zones naturelles des Côtes-de-provence, c'est-à-dire la bordure maritime cristalline des Maures. Cette zone s'étend de Saint-Tropez à Hyères où les sols viticoles de ce secteur proviennent de l'altération de roches appartenant au massif des Maures. Les vignobles à proximité de la mer occupent les versants côtiers, replats et hautes terrasses des Maures[127].
Les vins d'Hyères bénéficient soit du label Maures (IGP), soit de l'appellation d'origine contrôlée (AOC) des Côtes de provence créée en 1977. Mais le terroir de l'appellation Côtes de provence est d'une géologie complexe. La mosaïque de terroirs viticoles implique donc plusieurs types de Côtes de provence. Le vignoble d'Hyères est classé dans l'un des trois terroirs existants[N 16], celui de La Londe qui couvre une superficie totale de 1 800 ha Ce terroir est reconnu officiellement depuis 2008.
Sur ces vignes cultivées en terrasses ou restanques, les vins rosés représentent en moyenne 75 % de la production, 20 % pour le rouge et 5 % pour le blanc. Les cépages, issus de cinsault, grenache, cabernet, sauvignon, tibouren, syrah donnent une saveur et une diversité aromatique unique à ce vin de Provence[128]. La commune compte seize exploitations viticoles dont huit sont installées dans la vallée des Borrels. Chaque année de nombreux domaines sont récompensés au concours général agricole de Paris. Par ailleurs, deux exploitations de la commune ont obtenu le titre de « Cru Classé » sur les dix-huit détentrices de cette distinction pour l'ensemble de l'appellation « Côtes de provence ». Cette filière viti-vinicole gagne en notoriété chaque année avec une croissance notable de ses exportations vers l'Europe mais aussi vers les États-Unis, le Japon et l'Australie. En plus du vin AOC Côtes de provence, la commune d'Hyères a l'autorisation de produire les IGP: Var, Maures et Méditerranée[129].
Les îles d'Or — appelées aussi îles d'Hyères — qui comprennent les îles de Porquerolles, de Port-Cros, du Levant et de Bagaud, sont situées sur le territoire de la commune. Elle comprend aussi divers îlots comme l'îlot de la Gabinière, l'île de la Redonne, l'île du Grand Ribaud, l'île du Petit Ribaud et le rocher du Rascas.
La commune d'Hyères, également comprise dans la zone du Sanctuaire Pelagos et le parc national de Port-Cros, est le gestionnaire de la partie française de cet espace maritime destiné à protéger les mammifères marins.
On trouve cinq parcs publics à Hyères : le parc Olbius Riquier, principal parc public d'Hyères proposant une collection de palmiers et labellisé Jardin remarquable, le parc Saint-Bernard (jardin de la villa Noailles) où pousse une grande variété de fleurs méditerranéennes. Ce parc public est complété par un jardin cubiste et il est labellisé Jardin remarquable. Le parc Sainte-Claire, parc public labellisé Jardin remarquable, le jardin du Roy[65], situé près du Park Hotel et le square Stalingrad, le plus ancien parc de la ville, construit en 1882. Ce dernier, qui fait 1 165 m2, s'appelait auparavant le jardin des palmiers.
On trouve également le parc privé du Plantier de Costebelle (maison de Paul Bourget), qui possède une grande variété de palmiers, un ensemble architectural rocaille (banc, puits, grotte, arbre) datant du XIX siècle, une collection d'arbousiers de Chypre et de Jubaea chilensis, labellisé Jardin remarquable[130]. On trouve également une population relictuelle de tortues d'Hermann.
Hyères possède deux lieux environnementaux importants, la presqu'île de Giens et les Salins-d'Hyères.
Les quatre oliviers millénaires de Saint-Eulalie ont été plantés, selon leurs traditions, formant un carré de 20 coudées de chaque côté, comme le saint des saints, et orientés vers l'orient. Leur protection est assurée par la famille David-Beauregard, l'association du Rameau d'Argent et l'école d'agriculture.
Hyères est récompensée par le label « Ville fleurie » : 4 fleurs, médaille d'or pour l'année 2003 du concours européen des villes fleuries, et reste 4 fleurs depuis.
En 2019, la ville obtient le label "Territoire engagé pour la nature" 2019-2021, avec deux "libellules" dans le cadre du concours "Capitale française de la biodiversité" organisé par l’Agence française pour la biodiversité,.
Hyères est classée Ville d'art et d'histoire.
Villa construite en 1923 par l'architecte Robert Mallet-Stevens, sur une commande de Charles de Noailles et de Marie-Laure de Noailles, propriétaire jusqu'en 1973, date de sa vente à la municipalité.
Commanderie construite par l'ordre du Temple au XII siècle. Elle est classée monument historique depuis le 30 mars 1987.
Monument historique classé en 1992.
Exposition permanente d'ex-voto qui racontent des événements qui se sont déroulés pendant les guerres de religion. La légende veut que le trésor des Templiers y soit caché[137][138].
Monument historique classé en 1840. Elle est le seul vestige du couvent des Frères mineurs.
Rouvert au public en 1999, le site archéologique d’Olbia, ancien comptoir de la cité de Marseille, juxtapose des éléments préhistoriques, grecs, romains et médiévaux. Située au bord du golf de Giens, à Hyères, sur la route des comptoirs entre Nice et Marseille, Olbia (« la Bienheureuse » en grec) est évoquée par Strabon (Ier siècle av. J.-C.) dans sa Géographie. Le site a été fouillé dès le XIX siècle par divers archéologues, dont le prince Frédéric, futur roi du Danemark, Alphonse Denis, maire d'Hyères, le lieutenant-colonel Poitevin de Maureillan ou Jacques Coupry[N 20]. La cité gréco-romaine d'Olbia-Pomponiana a été classée monument historique en 1947.
A quelques kilomètres du site, sur la presqu'îles de Giens, après le village de La Capte, se trouve le sanctuaire d'Aristée. Ce sanctuaire constitué d'un simple gros roché fût un endroit de dévotion au culte du dieux pastoral mineure grec Aristée. Des fouilles ont permis d'y répertorier 40 000 fragments de poterie.
Ancienne abbaye bénédictine située sur le site d'Olbia, fondée en 989, devenue abbaye cistercienne en 1220.
Monument historique classé en 1958. Le cimetière du IV siècle apr. J.-C. a livré, lors de fouilles, un fœtus antique, connu sous le nom de fœtus de Costebelle et qui constitue un cas exceptionnel de paléopathologie fœtale[141].
Le château et les fragments de la première enceinte urbaine dominent le site dont l'escarpement fut retenu pour ses possibilités de défense. Au sommet, le château ne conserve que les vestiges du XIII au XVe siècle qui ont échappé à son démantèlement en 1620. L'enceinte de la partie la plus ancienne de la ville encadre le château et délimite une zone déjà largement abandonnée par la population au XIV siècle au profit de la ville basse. C'est de cette époque que date la reconstruction générale de l'ouvrage dont les fragments sont encore visibles, tant pour la ville haute que pour la ville basse.
Située 714, avenue de la Font-des-Horts, cette villa d'inspiration palladienne (tour, citerne centrale, fronton) fut construite par l'architecte Victor Trotobas (1807-1884) en 1857 pour la baronne de Prailly qui y reçut le père Henri Lacordaire[142] et Félix Dupanloup, évêque d'Orléans. Elle est agrémentée d'un arboretum exotique, d'une chapelle qui date de la même époque. Elle fut la propriété de l'écrivain Paul Bourget[144] qui y reçut de nombreuses personnalités entre 1896 et 1935, puis de Marius Daille. Elle est inscrite à l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques depuis 1976[146].
La Tour Fondue, propriété du parc national de Port-Cros qui la restaura en 1991, a été inscrite sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1989. Il s'agit de vestiges d'une ancienne tour défensive du XVIIe siècle, vraisemblablement construite vers 1634 sous Richelieu.
Monument historique inscrit en 1987. Construit par Ernest Paugoy (1845-1906). Ancienne propriété du maire d'Hyères Edmond Magnier (1841-1906) puis de religieuses (Sœur Candide)[149], le domaine appartient aujourd'hui à l'Assistance Publique de la Ville de Paris. La façade est un parangon de l'éclectisme : y cohabitent plusieurs styles, gothique, Tudor anglais, Renaissance française, baroque. Plafonds de Delfosse et Defais (1882), décorateurs parisiens.
Monument historique inscrit en 1999. Villa construite en 1884 par l'architecte Pierre Chapoulard (1849-1904) pour lui-même.
Monument historique inscrit en 1975. Villa construite en 1858 pour le duc de Luynes (1802-1867). Elle se transmet ensuite par héritage à la marquise de Tholozan qui lui laisse son nom. L'architecte en est Frédéric Debacq (1800-1892). Avec la Villa Léautard et Le Plantier de Costebelle, elle représente la villégiature aristocratique du XIX siècle à Hyères. Ces trois propriétés sont les seuls témoins, encore en mains privées à ce jour, à avoir pu conserver, intacts, les vastes parcs botaniques les entourant ainsi que leur architecture d'origine[151].
Le castel Sainte-Claire est le premier des édifices qui, à partir du milieu du XIX siècle, ont réinvesti les espaces vacants de la vieille ville. C'est une villa bâtie dans un style roman de fantaisie par Olivier Voutier, le découvreur de la Vénus de Milo. Par la suite, Edith Wharton, romancière américaine, y résida de 1927 à 1937 alors que Robert Mallet-Stevens et de nombreux autres artistes œuvraient, au clos Saint-Bernard, pour Charles de Noailles et son épouse, née Marie-Laure Bischoffsheim. Ce monument abrite aussi un jardin.
Située 2, avenue Jean-Natte, cette villa fut construite en 1881 par l'architecte Pierre Chapoulart pour l’industriel Alexis Godillot (1816-1893). Elle était destinée à la fois aux réceptions données par l’industriel mais aussi à la location aux hivernants.
La villa est achetée en 1873 par le comte de Léautaud Donine et remaniée par l'architecte Louis Peyron en 1877. Il y ajoute trois tours pour l'anoblir. Sur la coupole de la tour principale, une fleur de lys rappelle la parenté des propriétaires avec la famille d'Orléans. Elle s'appelait alors « Villa Costebelle ». Elle est entourée d'un vaste parc complanté d'essences exotiques (palmiers, cactées). Elle est mitoyenne du Plantier de Costebelle avec qui elle formait originellement une seule entité foncière.
En 1880, le comte perça la terrasse de la villa pour laisser passer la tête d'un palmier qu'on dit avoir été planté par Lamartine[153].
La Villa Henri-Joseph, construite en 1870 (quartier Chateaubriand), la Villa Sylvabelle construite pour le duc Decazes en 1892 par Pierre Chapoulard (golfe de l'Almanarre)[154], l'hôtel Chateaubriand (quartier Chateaubriand), la maison Saint-Hubert d'Alexis Godillot (avenue des Iles-d'Or), la villa Beauregard (quartier Godillot) ou les villas Ker-André et La Favorite (quartier Chateaubriand). Le domaine de Sainte-Eulalie, sa chapelle du XVIIe siècle et ses quatre oliviers millénaires témoignent du passé agricole médiéval de la commune d'Hyères, le château de la Font des Horts ou « Rescence Arène », rappelle grâce à son moulin et à sa résurgence, le passé oléicole du domaine de Louis Arène (1818), alors que le château de Mauvanne annonce une architecture novatrice[156]. La villa Marguerite, propriété du directeur du parc lyonnais de la Tête d'Or, Gustave Bonnet, abrite au XIX siècle les plus beaux Jubaea chilensis de la commune, dans le quartier de Costebelle[157].
La commune d'Hyères possède trois ensembles immobiliers bénéficiant du Label « Patrimoine du XXe siècle », octroyé par le ministère de la Culture et qui a pour but de faire connaître les productions remarquables de ce siècle en matière d'architecture et d'urbanisme.
Il s'agit de la villa Noailles, du domaine de San Salvadour (pour ses constructions datant du XXe siècle seulement) et de la Résidence Simone Berriau Plage conçue par l'architecte Pierre Pascalet et qui est une référence assumée au mouvement architectural moderne[159].
Certains monuments méritent d'être mentionnés même s'ils n'occupent plus aujourd'hui le paysage hyérois. Saint-Pierre des Horts, le château moyenâgeux du docteur Germain de Saint Pierre (emplacement de la caisse de prévoyance des ouvriers du bâtiment), la chapelle de l'Ermitage détruite par les bombardements en 1944 (emplacement de Notre-Dame-de-Consolation)[160], le château Denis et sa palmeraie (créée en 1832 par Alphonse Denis), les grands hôtels (le Grand Hôtel d'Albion à Costebelle, l'hôtel de l'Ermitage et le Golf Hôtel entre autres[162]).
Chapelles funéraires :
Tombeaux :
Construction historique, sociale et économique toujours en fonction. Édifié vers 1450, il est à l'origine du formidable essor qu'a connu la ville depuis. En Provence on dit « l'aigo es d'or » (l'eau est Or). On mesure par cette expression l'importance apportée à cet édifice au fil des siècles. Le béal a géographiquement marqué la ville, façonnant au gré de son parcours, rues et carrefours. Ainsi, on peut mentionner le partage des eaux du canal de fuite du dernier moulin (rue Brest) : en créant une diffusion de l'eau en « patte d'oie », il a engendré la place Lefebvre. L'association des arrosants du canal Jean-Natte gère avec la mairie, son fonctionnement.
Peintures fin XVIII et XIXe siècle françaises et étrangères. Collections d'objets archéologiques du site d'Olbia, sculptures du XIX siècle, mobilier, fonds Paul Bourget (masque mortuaire du romancier, buste sculpté, livres, lettres).
Construction en 1834 du théâtre Denis sur l'initiative d'Alphonse Denis et d'autres actionnaires. En 1848, ce théâtre devient la propriété d’Alphonse Denis. En 1879, il est racheté par la municipalité ; il a fait l'objet d'importants travaux en 1881, 1932, 1933, 1935 et 1956.
Devenue depuis juin 2005 une médiathèque en lieu et place de l'ancienne recette des impôts, place Théodore-Lefebvre, BP 709. Legs Alphonse Denis (50 000 volumes), tapuscrit d'Edith Wharton (The Cruise of the vanadis), manuscrit de Paul Bourget (Laurence Albani), manuscrit autographe de Georges Cuvier (1769-1832), fonds d'enluminures.
On trouve divers livres dont l'action se passe à Hyères :
Celestina par Charlotte Turner Smith en 1791, Le frère de la côte par Joseph Conrad en 1923, Lazarine, en 1917, Laurence Albani, en 1919, Le Danseur Mondain, en 1926, Le Fantôme, en 1901, Le Roman des quatre, en 1923, Secrets de Femmes sous les Palmiers d'Hyères, en 1933, Voyageuses, en 1897, L'Eau Profonde, Le Justicier, en 1919 et Les Pas dans les pas, par Paul Bourget,,
La fée de Port-Cros, par Henry Bordeaux, en 1923,
Jean d'Agrève, par Eugène-Melchior de Vogüé, en 1897, au Plantier de Costebelle.
Contes du pays hyérois, par Gustave Roux, en 1997, la Société hyéroise d'histoire et d'archéologie et
Les Chemins Parcourus, par Edith Wharton, 1934.
Il existe aussi des sociétés et des associations à Hyères, comme :
Plusieurs personnages publics sont nés à Hyères dont le compositeur Alexandre de Villeneuve, mais le plus célèbre est certainement Jean-Baptiste Massillon.
Dès 1760, Hyères devient une station hivernale de renom auprès des Anglais avec en particulier les séjours du prince de Galles, le futur roi d'Angleterre Georges IV, en 1788 et 1789. De nombreuses autres personnalités y séjournent ou s’y fixent, attirées par son climat (le baron badois Stulz s'y établit en 1820 ; il est un donateur important du musée, sa fille épouse Alphonse Denis). Le prince Karl von Hohenzollern et la reine Marie-Christine d'Espagne y séjournent à l'invitation d'Alphonse Denis[195]. La colonie anglaise est très importante et la ville possède jusqu’à trois églises anglicanes. Cette présence britannique culmine avec la venue de la reine Victoria en 1892.
En 1791, Charlotte Turner Smith publie son roman Celestina dont l'action se déroule à Hyères. Le docteur anglais Edwin Lee livre en 1857 un ouvrage sur les vertus de son climat et en novembre 1880 Adolphe Smith publie The Garden of Hyères. Alexandre Aimable de David Beauregard (1721-1806) est également connu pour avoir développé la propriété de Sainte-Eulalie qui, au Moyen Âge, est la plus vaste exploitation de la région avec ses mille hectares. C'est aussi le cas de Simone Berriau au domaine viticole de Mauvanne.
En 1849, Antoine Eugène Genoud mourut à Hyères.
En 1883, Robert Louis Stevenson vient à Hyères et y séjourne pendant deux années. Il y écrit : « Je ne fus qu'heureux à Hyères » ; il y reçoit les soins du docteur Léon Émile Vidal pour traiter son emphysème pulmonaire,.
D'autres écrivains célèbres y habitent également comme Jules Michelet qui y meurt en 1874, Joseph Conrad ou Léon Tolstoï dont le frère s'éteint à Hyères et y est enterré, tout comme Saint-John Perse (Alexis Léger), inhumé au cimetière de Giens. D'autres encore y possèdent une maison de villégiature comme Edith Wharton, l'académicien Paul Bourget, Martine-Marie-Pol de Béhague qui fait construire sur la presqu'île de Giens la villa « La Polynésie »[200], le baron archéologue Gustave Charles Ferdinand de Bonstetten ou le compositeur Ambroise Thomas. L'horticulteur Charles Huber, ancien chef-jardinier du maire Alphonse Denis, exporte dans toute l'Europe graines et végétaux exotiques.
Charles-Albert Costa de Beauregard (1835-1909) acquiert l'île de Port-Cros en 1890 tandis que François Joseph Fournier (1857-1935), après avoir fait fortune dans les mines d'or mexicaines, achète l'île de Porquerolles en 1912. Alexis Godillot acquiert à Hyères en 1864 l’Hôtel des îles d'Or et 20 hectares de terres agricoles dans les jardins de Beauregard, que le manufacturier viabilise et lotit.
D'autres personnalités y ont séjourné, comme Nicolae Bălcescu ou Paul Taffanel qui résidaient à la villa Espérance, conçue par son beau-frère Marcel Deslignières en 1884, ainsi que le peintre Giulio Vittini, dont quelques œuvres sont toujours visibles à la mairie et dans certains musées. C'est également à Hyères qu'a vécu, et qu'est mort, le libraire et écrivain Maurice Périsset qui reçoit le Prix du Quai des Orfèvres en 1983.
Clean Cuve
Zone d'intervention
Clean Cuve intervient dans les Alpes-Maritime (06) et le Var (83) auprès des particuliers, professionnels et collectivités.
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