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Retrait, démantèlement ou découpe cuve à fioul à Draguignan
Avant toute manipulation d'une cuve à fioul Draguignan, il est nécessaire de procéder à son assainissement et à son élimination des gaz. La cuve est débarrassée du fioul restant et complètement nettoyée pour éliminer tous les résidus présents sur les surfaces internes et dans le fond. Grâce à cette opération de nettoyage, les gaz de combustion présents seront purifiées, ce qui minimisera les probabilités d'explosion ou de détérioration de la qualité du fioul lors de prochaines livraisons. Le traitement des gaz doit être exécuté pendant une période de 48 heures, suivi de la découpe ou du déploiement de la cuve. Il est primordial de assurer sa sécurité pour éviter tout danger d'combustion causé par les gaz présents dans les cuves à fioul, qu'elles soient remplies, à demi ou {vides}. Pour assurer votre sécurité, il est conseillé de engager un professionnel qualifié dans les cuves à fioul Draguignan sans délai. Il est inapproprié d'entreprendre vous-même la réparation de vos cuves à fioul, car cela pourrait aggraver encore la situation, causer un incendie, un déversement, une fugue de gaz, etc. Un spécialiste des cuves à fioul Draguignan possède les compétences nécessaires pour travailler en toute sécurité, en respectant les normes en vigueur. Le certificat de dégazage est opérationnel pendant seulement 48 heures en raison de possibles émanations de vapeurs qui peuvent réapparaître dans la cuve, avec les risques d'inflammabilité et d'explosivité associés. Une fois le traitement des gaz terminé, il est nécessaire de effectuer les étapes suivantes, notamment la neutralisation ou le déploiement.
Engager un professionnel pour effectuer les travaux de cuve fioul
Votre cuve fioul n’est plus en service, pensez à la neutraliser avec Clean Cuve. Suivant l’arrêté du 1er juillet 2004 : les propriétaires de cuves à fioul inutilisées ont pour obligation de les faire vidanger, dégazer, nettoyer puis de les faire enlever ou de les faire combler. Nous intervenons chez les particuliers et les professionnels pour le dégazage, le nettoyage, la découpe des cuves fioul, ainsi que pour l’enlèvement, le transport et la neutralisation. Nous procédons au remplissage de votre cuve fioul par un produit inerte : sable, béton, perlite. De nombreux propriétaires choisissent de transformer leurs cuves à fioul inutilisées en récupérateur d’eau. Si vous souhaitez en faire de même avec votre réservoir sur Draguignan et ses environs, contactez notre entreprise Clean Cuve. Nous vous proposons une solution de reconversion efficace de votre cuve à fioul. Il s’agit d’une option très pratique, peu couteuse et facile à réaliser. L’opération consiste à restaurer les parois de la cuve après que celle-ci ait été soumise à la procédure obligatoire associée à la mise hors service (vidange, nettoyage et dégazage). Nous appliquons un revêtement en polyester sur tout l’intérieur de la citerne pour prévenir une éventuelle corrosion due au contact avec l’eau. Ensuite, nous y installons une pompe. L’eau qu’elle stockera n’est pas potable, mais vous pouvez l’utiliser pour le lavage de votre voiture ou pour l’arrosage de votre jardin.
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Draguignan sur les hauteurs de la méditerranée
Draguignan est une commune française située dans le département du Var en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Siège de la préfecture varoise de 1800 à 1974, elle est aujourd'hui la 2 ville administrative du Var après Toulon et la 5e ville du Var par sa population.
La commune est le lieu de localisation de deux Écoles militaires : l'École de l'infanterie et l'École de l'artillerie
Elle se trouve à la limite du Haut-Var. La ville a été nommée « Ville Porte du parc naturel du Verdon ».
La commune de Draguignan, qui s'étend sur 5 375 hectares environ, est située dans un large vallon d'orientation NO-SE, qui mesure environ 2 km de large.
La ville est située à une altitude d'environ 200 m.
Elle est préservée des brusques rafales du mistral par le Malmont qui culmine à 550 m d'altitude.
Cours d'eau sur la commune ou à son aval, :
Dans le cadre des politiques publiques de prévention des risques / plan de prévention du risque inondation, le Syndicat Mixte de l'Argens (SMA), créé en 2014, a validé un Programme d'actions et de préventions des inondations (PAPI)[8]. Dans ce cadre un projet de d'aménagement de la Nartuby est à l'étude, pour réduire le risque d'inondation.
Le climat de la ville correspond aux conditions normales du climat méditerranéen. Les nuits de gel sont peu nombreuses (une dizaine par an, mais les journées sans dégel sont quasi inexistantes), les températures négatives sont peu accusées (le minimum annuel se situe aux alentours de -5, −6 °C) et durent peu. Ainsi les hivers sont doux et humides, et les étés chauds et secs, car la ville est protégée des vents par le Malmont et le massif occidental des Selves. Durant l'été les précipitations sont extrêmement faibles ; à l'inverse, l'automne est une période soumise à des pluies fréquentes.
La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1996 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
L'entrave à la communication par les gorges des plateaux a valorisé les échanges au sud de l'imposante barrière montagneuse. Sont nés à différentes époques, mais en liaison constante depuis l'Antiquité, les lieux-dits ou villes de Grasse, Fayence, Draguignan, Flayosc, Salernes, Tavernes. Le réseau de voies supposées les plus anciennes venant de Fayence passait devant la porte aiguière. De là vers l'ouest, elles pouvaient :
La ville de Draguignan n'est pas desservie par l'autoroute mais elle est reliée directement par la D 1555 à l'A8 (échangeur n 36 au Muy situé à 13 km).
Un itinéraire de contournement permet d'éviter le centre-ville depuis le sud en arrivant de Trans-en-Provence et d'accéder plus rapidement au centre hospitalier situé au nord de l'agglomération.
La ville est située à 869 km de Paris, 141 km de Marseille, 89 km de Nice, 86 km de Toulon, 30 km de Fréjus, 105 km de Digne-les-Bains et à environ 35 km du Golfe de Saint-Tropez.
La ville fut desservie par le train par la ligne des Arcs à Draguignan, qui s'embranchait sur la ligne de Marseille à Vintimille à l'est de la gare des Arcs, mais qui a été fermée en 1980.
La ligne à voie unique et électrifiée est intacte jusqu'à la gare militaire de La Motte-Sainte-Roseline et est aujourd'hui réservée au trafic militaire. Elle contribue ainsi à la desserte de la base militaire de Canjuers situé à proximité. Toutefois, au-delà de cette gare, elle a été démontée sur sept kilomètres et sa plate-forme a ponctuellement disparu, notamment à la suite de l'élargissement de la RD 1555.
La gare la plus proche de Draguignan est celle des Arcs-Draguignan, desservie par le TGV et située à douze kilomètres du centre-ville. Des navettes par autobus ont été mises en place par la communauté d'agglomération, au départ de la gare de Draguignan, transformée désormais en gare routière par ajout d'une halle couverte où stationnent les autobus au départ, à l'emplacement de l'ancien faisceau de voies. La gare de Draguignan accueille deux guichets, celui de la SNCF et celui des transports de l'agglomération.
Draguignan fut également desservie par la ligne ferroviaire Central-Var, aujourd'hui entièrement démantelée, mais dont il subsiste de nombreux vestiges (plate-forme, ponts, tunnels).
Les transports urbains sont gérés par la communauté d'agglomération dracénoise (TED Bus) qui propose trois lignes urbaines ainsi que des lignes à destination de certaines communes de l'agglomération comme la gare de Les Arcs-Draguignan, Ampus, Flayosc, Le Muy et Lorgues et une autre qui relie les communes de l'agglomération dracénoise entre elles qui fonctionnent à la demande.
Les bus du conseil général du Var desservent depuis Draguignan les villes de Toulon, Brignoles, Aups, Fayence, Fréjus ou encore Le Luc.
Les collectivités territoriales ont mis en œuvre un « service de transports à la demande » (TAD), réseau régional Zou !.
Les lignes interurbaines :
En particulier :
Depuis mai 2011 et la requalification du zonage sismique en France, les trois zones sismiques dans le Var sont :
La commune de Draguignan se situe en zone Ib: Risque modéré.
La liste des rues de Draguignan précise l'ensemble des informations concernant l'étymologie ou les personnalités honorées.
En provençal, le nom de la ville s'écrit Draguinhan selon la norme classique et Draguignan selon la norme mistralienne. La prononciation du nom de la commune est /dragiˈɲaŋ/ et elle est la même pour les deux écritures. L'écriture en ancien provençal est Draguignan, même si l'écriture classique se veut archaïsante, elle choisit de suivre l'écriture du -nh ancien car le -gn de l'écriture classique ne produit pas le même son que l'écriture mistralienne ou française.
La localité apparaît mentionnée pour la première fois en l'an 909 sous la forme latinisée Dragonianum.
Il y a trois hypothèses anciennement formulées pour expliquer le toponyme :
Les toponymistes d'aujourd'hui, basant leurs analyses sur le latin médiéval et la connaissance paysanne tardive des lieux par une triviale observation visuelle, se méfient toujours du découpage systématique. Tout au plus peuvent-ils proposer la prudence en évoquant phonétiquement draganae un nom proche de peuple ligure et faire remarquer que drac semble désigner la rivière ou la vallée torrentueuse en ligure, vieille langue indo-européenne. Si le toponyme de ce lieu modeste est plus ancien que l'époque romaine, il provient du monde ligure, ou mixte associant Ligures et Celtes. Sans preuve linguistique, le toponyme indiquerait un lieu habité, de passage aisé à travers la vallée, un gué pratique sur la rivière.
Les vocables pseudo-latins des guides ou dépliants touristiques : Griminum, Ingrimaldum, inventés jadis de toutes pièces tout comme Dracenae, autre forme qui a donné l'adjectif d'appartenance « dracénois » sont fortement incertains, voire inventés de toutes pièces. Est à rejeter, également, tout rapprochement avec le nom d'Arquinaut, habitat médiéval proche du village de Tourtour. Tant pis, donc, concluent les tenants d'une hypothèse historienne, si le nom de Draguignan a une origine moins pittoresque que celle qui provient de la légende du Dragon.
Draguignan est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee,,,.
Elle appartient à l'unité urbaine de Draguignan, une agglomération intra-départementale regroupant 6 communes[18] et 68 413 habitants en 2018, dont elle est ville-centre,.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Draguignan, dont elle est la commune-centre. Cette aire, qui regroupe 11 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[21][22].
Draguignan dispose d'un :
La commune est par ailleurs intégrée dans le SCOT arrêté par le Préfet le qui épouse le périmètre de la Dracénie Provence Verdon agglomération (ex-Communauté d'Agglomération Dracénoise).
Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
L'histoire millénaire de la ville fait l'objet d'un article détaillé. Voir à ce sujet :
Les années d'après-guerre sont ternes malgré la liberté retrouvée. Mais l'essor économique reprend avec vigueur dans les années cinquante.
En 1955, l'équipe de football de Draguignan parvient en quart de finale de la coupe de France de football.
Edouard Soldani, originaire des Arcs, qui avait été élu sénateur du Var en 1946, et après avoir été élu à la présidence du conseil général du Var en 1956, est élu maire de Draguignan en 1959 à la tête d'une liste d'union municipale. Il restera maire de Draguignan durant un quart de siècle, jusqu'en 1984.
Entre 1945 et 1985, la population dracénoise est multipliée par trois. Cet essor est dû à l'arrivée massive, entre 1960 et 1980, de migrants rapatriés ou volontaires, et surtout de militaires :
La ville est appelée « capitale de l'Artillerie » en raison de l'école de l'artillerie et du camp de Canjuers situé à quelques dizaines de kilomètres.
Le , le gouvernement Chirac prend la décision de transférer la préfecture du Var à Toulon. Cela provoque la colère de certains Dracénois (qui pensent que le gouvernement veut tout à la fois « punir » une ville qui vote traditionnellement à gauche depuis un siècle et « récompenser » Toulon, qui vote à droite depuis 1959). Il y a des émeutes et les CRS doivent intervenir pour rétablir l'ordre. La voie de chemin de fer est bloquée aux Arcs par des manifestants ; François Mitterrand participe à un meeting le 17 novembre 1974 ; les maires du haut-Var manifestent devant l'Élysée. La préfecture est malgré tout changée en sous-préfecture. En compensation, le conseil général du Var, déplacé à Toulon par la suite, reste provisoirement à Draguignan, ainsi que de nombreux services départementaux comme les archives ou la cour d'assises. L'École d'artillerie, qui forme tous les artilleurs de l'armée française, s'installe à trois kilomètres du centre ville en bordure de la commune de Trans-en-Provence. À la suite des fortes contestations, un arbre a été planté symboliquement sur le boulevard Clemenceau en souvenir du soulèvement des dracénois. Dans le cadre de la rénovation du Boulevard en 2017[30], l'arbre a été arraché parmi tant d'autres.
La ville compte alors 28 194 dracénois en 1983 dans un arrondissement de plus de 186 700 habitants en forte croissance.
Le 13 janvier 1984, le Conseil d'État annule l'élection d'Édouard Soldani qui avait eu lieu en 1983. Une nouvelle campagne électorale s'ouvre dans une atmosphère passionnée et « électrique ». Le 22 février 1984, Edouard Soldani est alors victime d'un attentat entre les deux tours de l'élection municipale partielle. Cette affaire a un gros retentissement car les médias nationaux s'étaient focalisés sur cette élection et sur celle de La Seyne-sur-Mer qui se déroulaient dans un contexte particulièrement tendu, avec un reflux électoral du parti socialiste trois ans à peine après l'élection de François Mitterrand à la présidence de la République. Alors qu'il circulait dans sa voiture de fonction, Édouard Soldani reçoit une décharge de fusil de chasse dans l'épaule, tirée par des inconnus postés au bord de la route sous le pont d'Aups. Hospitalisé à Marseille, grièvement blessé, il apprend trois jours après sa défaite aux élections face à la liste menée par Jean-Paul Claustres (proche de Jacques Médecin, alors maire de Nice, impliqué dans plusieurs affaires judiciaires). Cette affaire n'a jamais été élucidée. Un des témoins appréhendé sur les lieux reviendra sur sa déposition dans laquelle il affirmait avoir vu des suspects se cacher dans des buissons. Il ajoutera par la suite qu'ils portaient un panier à champignon, malgré la saison. Un autre justifiera sa présence, quelques jours avant, avec une carte IGN dans les mains par une "étude volontaire et indépendante" par la recherche d'un autre parcours pour la course de la côte d'Ampus. Etrangement cette dernière disparaîtra avec le départ de l'ancien maire. Edouard Soldani s'est alors retiré de la vie politique et les divers élus locaux ne l'ont plus cité qu'avec parcimonie.
Ses proches se sont déchirés à l'occasion des élections municipales partielles de 1986, à la suite de la démission de la majorité des membres de l'équipe de M. Claustres, sur un fond de soupçons de détournements des deniers publics, de sommes importantes versées à des intermédiaires toulonnais ou niçois, de travaux réalisés avec du matériel et des matériaux de la mairie au profit d'amis ou de proches du maire. Un comité de défense des contribuables dracénois (Le Codécod) est créé et sollicite l'ouverture d'une enquête judiciaire. Ce comité est un certain temps suspecté d'être affilié au CDCA dont les inscriptions et les tags fleurissent sur les murs de la cité à ce moment. Pour rappel, le CDCA d'inspiration poujadiste avait pour objectif de défendre les petits commerçants et artisans et les travailleurs indépendants des cotisations sociales que celui-ci qualifiait "d'insupportables". Le nom choisi (Codécod) présente de plus une ressemblance avec celui du CDCA. L'instruction, qui sera close en 1990, finira par un non-lieu général. À ce moment, de nombreux documents recueillis au tribunal ont disparu, se sont égarés dans d'autres juridictions ou administrations. Un sabotage présumé du service de courrier interne est envisagé et on évalue à une perte de temps inestimable le préjudice (des documents se seraient même retrouvé dans les DOM-TOM ou TAAF). Il est a noter également que des témoins ont soit fourni des déclarations contradictoires ou sont revenus sur leur dépositions.
Max Piselli, personnalité de centre-droit, proche des commerçants et n'étant pas défavorablement connu, soutenu par François Léotard alors maire de Fréjus, est alors élu maire de Draguignan, face à une autre liste de droite menée par le D Angelin German, et à une gauche profondément divisée.
Compte tenu du déficit laissé par la précédente équipe municipale, il est décidé d'augmenter la fiscalité locale ; des emprunts auprès de la Caisse des dépôts et consignations sont souscrits ; la ville reçoit aussi l'aide financière du conseil général. Max Piselli, fort de ses bons résultats, se présente à nouveau aux élections municipales régulières de 1989, et est élu dès le premier tour.
Aux élections municipales de 1995, Christian Martin, à la tête d'une liste de rassemblement de la gauche, l'emporte face à l'équipe Piselli, dans le cadre d'une triangulaire avec le FN.
Le nouveau « cimetière paysager » est inauguré en 1997 et la ville est traversée par le Tour de France en 2000.
On note un déplacement de la ville vers l'est : la transformation de la caserne du quartier Chabran et son urbanisation en zone de résidences de standing, ainsi que le projet d'aménagement du quartier Saint-Barbe, sans oublier l'idée de création d'une base de loisirs à la Foux, attestent d'un déplacement du cœur de ville.
Cette urbanisation se fait parfois au détriment de l'environnement, exemple :
L'arrivée à partir de 2010 des militaires de l'École de l'infanterie de Montpellier renforce la démographie dracénoise, avec pour corollaire de « tendre » le marché immobilier.
Aux élections municipales de 2001, Max Piselli et Olivier Audibert-Troin, à la tête d'une liste d'union de la droite, l'emportent de justesse sur la liste de gauche.
Les élections municipales de 2008 sont assez tendues, avec cinq listes au total, dont une liste U.M.P. dirigée par Max Piselli et Olivier Audibert-Troin, une liste conduite par Gérald Pultrini et Fabienne Lemaire, challengers divers droite inconnus six mois avant l'élection, une liste PS menée par Christian Martin et Jacqueline Pozzana.
Au premier tour, le Modem et une liste alternative de gauche sont éliminés. Au second tour, les listes de droite ne parviennent pas à trouver un compromis : la liste Piselli-Audibert l'emporte sur la liste Martin-Pozzana, celle conduite par M. Pultrini et M Lemaire ne réunissant que 14 % des voix.
La nouvelle équipe doit alors s'atteler à divers projets développés durant la campagne électorale :
Lorsque le transfert de la préfecture du Var à Toulon est évoqué c'est surtout le choc premier de la population que l'on retient, pourtant cette décision transformera la ville en profondeur au cours du déclassement administratif ou des aménagements censés compenser cette perte[38][39].
Il faut distinguer plusieurs types de changements, ceux vécus directement comme un déclassement (fermeture de la gare, disparition de la course de la côte d'Ampus, crise du financement du Corso Fleuri, dépérissement de la Foire de l'Olive, suppression du Rallye des 1000 Pistes...) et ceux qui marquèrent plus profondément l'urbanisme de Draguignan (nouvel hôpital, quartier d'habitation des Colettes, École d'artillerie...). Ces transformations qui se voulaient apaisantes éclatèrent la société en créant différents groupes sociaux et catégoriels séparés de surcroit par la géographie. Elles accélérèrent un phénomène centrifuge déjà observé et détaillé par Raymond Boyer.
Les conséquences au niveau politique se firent sentir peu après : élections tendues de 1984, tentative d'attentat sur Edouard Soldani, affaire Claustres jusqu'en 1990, changement de couleur politique de l'électorat traditionnel...
Le 15 juin 2010, la Nartuby entre en crue après un orage particulièrement violent et inhabituel en cette période de l'année. Une telle catastrophe a pu être amplifiée par des sols relativement secs, où les pluies trop abondantes n'ont pas eu le temps de s'infiltrer, et une urbanisation excessive dans la vallée, qui expose beaucoup de personnes et de biens au risque naturel d'inondation.
Ce phénomène météorologique important a débuté par une arrivée massive de nuages chargés d'humidité provenant de la mer Méditerranée et qui se sont condensés brusquement lors d'une descente d'air froid venant du nord. La masse nuageuse a stagné au-dessus de la région de Draguignan et des vallées de la Nartuby et de l'Argens. Des trombes d'eau continuelles sont tombées et ont laissé place à des torrents de boue d'une force inouïe ravageant et emportant tout sur leur passage.
Il est tombé 400 mm de précipitations en 24 heures aux Arcs et de 200 à 300 mm sur Draguignan et des villes alentour comme Trans-en-Provence, Le Muy, Vidauban… La décrue ne s'est amorcée que 24 heures[42] après le début des inondations, le temps que le fleuve l'Argens et ses affluents puissent drainer et acheminer toutes les eaux déchaînées vers la mer. C'est d'ailleurs par ce fait que Fréjus a subi des dégâts matériels importants (plusieurs campings dévastés - quatre interdits de réouverture) dans la plaine inondable de l'Argens. Les communes de Puget-sur-Argens et de Roquebrune-sur-Argens ont également été durement touchées par la crue du fleuve.
Le bilan humain est très lourd, avec vingt-cinq morts, dont douze à Draguignan, et trois disparus. Cette catastrophe restera ancrée dans les esprits dans la mesure où l'on ne se souvenait pas d'événements comparables, la dernière crue équivalente datant de 1827. Les pertes économiques se chiffrent à un milliard d'euros, ou un peu plus[44], dont 13 millions d'euros uniquement pour la ville de Draguignan. Le président de la République se déplace à Draguignan et dans des communes alentour pour assurer les Varois de la solidarité nationale[46]. Les stigmates de cette catastrophe mettront plusieurs années à se résorber ; un débat s'est instauré sur le point de savoir si cette crue était prévisible ou pas et sur le nettoyage des cours d'eau, tandis que l'urbanisation des zones inondables se poursuit.
La commune fait partie de l'aire urbaine de Draguignan.
Draguignan fait partie de la communauté de Dracénie Provence Verdon agglomération (ex-Communauté d'Agglomération Dracénoise) qui regroupe vingt-trois communes du département du Var, dont Draguignan de 110 014 habitants en 2017[49], créée le 31 octobre 2000. Les 23 communes composant la communauté d'agglomération en 2017 sont (par ordre alphabétique) :
Dans le cadre du règlement général sur la protection des données (dit RGPD) (25 mai 2018) Draguignan a été la première ville du Var à être dotée d'un Délégué à la protection des données (2018).
Population totale INSEE au 1 janvier 2020 : 40 234 habitants
En 2021, le budget de la commune est constitué ainsi :
Avec les taux de fiscalité suivants :
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2018 : Médiane en 2018 du revenu disponible, par unité de consommation : 20 380 €.
Six maires se sont succédé depuis 1959 :
Liste non exhaustive
Draguignan, chef-lieu du département du Var de 1790 à 1974 et préfecture de 1800 à 1974, est depuis cette date simple chef-lieu de l'arrondissement de Draguignan.
Deux préfets ont marqué la ville : le baron Baptiste-Pierre-Melchior d'Azémar (de 1806 à 1811) et le baron Haussmann (en 1849-1850).
Les seigneurs auxquels le Moyen Âge avait accordé le droit de haute justice dressaient des gibets à l'extérieur des villes en des lieux bien visibles ou les condamnés y étaient exposés. Des vestiges de ces constructions sont encore visibles.
Draguignan est aujourd'hui le siège d'un tribunal de grande instance, d'un tribunal d'instance, d'un tribunal de commerce, d'un conseil des prud'hommes. Elle est aussi le siège de la cour d'assises départementale. Le ressort du TGI recouvre environ 78 % de la superficie du département. Les tribunaux d'instance de Fréjus et de Brignoles dépendent du TGI.
Au 31 mars 2016, le tribunal de grande instance comportait 29 magistrats du siège (dont le président du TGI et un premier vice-président) et 8 magistrats du ministère public (dont le procureur de la République et un procureur de la République adjoints).
De fin 1983 à juin 2010, un centre pénitentiaire régional, composé d'une partie « centre de détention » et d'une partie « maison d'arrêt », permettait l'incarcération d'environ 500 détenus, surveillés par environ 200 agents pénitentiaires. La crue du 15 juin 2010 a partiellement inondé les locaux du centre pénitentiaire, obligeant la direction régionale de l'administration pénitentiaire à évacuer en urgence les détenus et à redéployer les agents sur d'autres sites, ce qui a entraîné des difficultés humaines et sociales évidentes[59]. Les travaux de démolition de l'ancien centre pénitentiaire ont commencé fin 2014 et un nouvel établissement doit voir le jour en janvier 2018 au lieu-dit les Nourradons entre Draguignan et Lorgues.
L'établissement pénitentiaire doit ouvrir ses portes le 8 janvier 2018, devant accueillir en 2019 environ 740 hommes majeurs.
Draguignan accueille, dans son nouvel espace, avenue des Lices, les archives départementales du Var.
L'ancien bâtiment des archives départementales, situé à côté de la sous-préfecture, emplacement dans lequel un premier corps de la garde républicaine avait été installé au 19 siècle, va être transformé[62] en "hôtel départemental des expositions" pour mettre en valeur l'histoire des arts avec des espaces d'expositions sur trois étages.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans,.
En 2020, la commune comptait 39 434 habitants, en diminution de 1,55 % par rapport à 2014 (Var : +4,52 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
La ville héberge une École supérieure du professorat et de l'éducation (ex-IUFM), qui élargit son offre de formation en matière scolaire et éducative[69].
La ville accueille une antenne de la faculté de droit de Toulon.
L’Institut Universitaire de Technologie (IUT) de Toulon est installé sur les 3 campus de l’Université à la Garde, Toulon et Draguignan. Draguigna accueille ainsi un institut universitaire de technologie[72].
Depuis le XIX siècle, et surtout depuis 1976, l'institution militaire est fortement implantée à Draguignan, parfois dénommée « capitale de l'artillerie », et depuis peu « capitale de l'infanterie ». Ces écoles d'application spécialisées font de la commune la deuxième ville de garnison de France après Paris[réf. nécessaire]. La proximité de Canjuers, plus grand camp d'Europe, permet des exercices pratiques.
La ville a élaboré un Contrat local de santé.
Professionnels et établissements de santé à Draguignan :
Plusieurs participations aux championnats de France, Médaille d'or Championnat de France en catégorie Jeunes arc à poulies en 2015.
La ville dispose de trois principaux lieux de culte catholiques au sein de la paroisse de Draguignan qui dépend du diocèse de Fréjus-Toulon. Ce sont l'église Saint-Michel, l'église de la Sainte-Famille et la chapelle Notre-Dame-du-Peuple. Draguignan possède aussi un temple de l'Église réformée de France, un temple adventiste et plusieurs lieux de culte musulmans dont trois mosquées.
de nombreuses petites chapelles dont :
Draguignan magazine est le magazine municipal d'informations bimestriel édité par la mairie de Draguignan. Le magazine est lancé au mois de septembre 2014, en remplacement de l'ancien bulletin municipal Séduction provençale Draguignan.
Tous les deux mois, sauf hors-séries, il publie des informations sur l'avancement des projets municipaux (festivités, fiscalité, urbanisme -PLU, AVAP,- nouveaux projets municipaux, patrimoine, économie locale, tourisme, accueil des enfants dans les établissements scolaires, CCAS, activités sportives, sociales et culturelles) ainsi que sur les relations avec la communauté d'agglomération. Le magazine donne une place importante aux reportages à travers les quartiers, auprès des citoyens dracénois. Le tirage varie, et tourne entre 20 000 et 25 000 exemplaires. Des hors-séries thématiques (Sports, Vacances d'été, etc.) sont aussi publiés. Le numéro en cours, ainsi que d'anciens numéros sont consultables sur le site officiel de la ville.
Si au XIX siècle, la ville de Draguignan comportait des activités agricoles (culture de l'olivier et la vigne[86]) et industrielles (petites usines de fabrication d'horloges, distilleries, savonneries, mégisseries, etc), ces dernières ont peu à peu disparu au cours du XX siècle.
La ville, siège de chef-lieu (préfecture) jusqu'en 1974, s'est progressivement tournée vers le tertiaire : administration locale, départementale et préfectorale ; administration judiciaire (tribunal de grande instance, tribunal de commerce) et pénitentiaire (maison d'arrêt puis centre pénitentiaire), assurances (M.S.A., Groupama, etc), banques (Crédit agricole, Crédit Lyonnais, Caisse d'Epargne, HSBC, etc) ; hôpital ; etc.
Draguignan, qui depuis 1834 abritait une, puis deux casernes, a vu son rôle de ville de garnison augmenter dans les années 1960 avec la construction du camp de Canjuers, puis en 1976 avec l'arrivée de l'École d'artillerie.
Ainsi, la ville est une cité essentiellement tertiaire, avec une population active majoritairement constituée de personnels à statut public, les commerçants et artisans du centre-ville et des zones commerciales périphériques servant de « soutien logistique » aux fonctionnaires et militaires.
Le taux de chômage, bien qu'en baisse notable, reste supérieur à la moyenne nationale.
La commune et, de manière plus large, les communes limitrophes font preuve d'un indéniable dynamisme démographique et immobilier. Elles attirent par la présence de nombreux équipements (proximité de l'autoroute, de la gare TGV des Arcs-Draguignan), tout en restant plus accessibles que les villes du bord de mer handicapées par le manque de foncier disponible et la flambée immobilière.
L'influence touristique reste modeste par rapport aux villes voisines de la Côte d'Azur, telles que Roquebrune-sur-Argens, Fréjus ou Saint-Raphaël, malgré une position favorable entre la mer et les gorges du Verdon.
Elle est le siège d'une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie du Var.
Dépendant de la communauté urbaine Dracénie Provence Verdon agglomération, l'Office du tourisme est situé à l'intersection des boulevards Clemenceau et Carnot.
La commune dispose de deux zones industrielles commerciales :
Ces deux zones ont été largement inondées en juin 2010, étant situées en contrebas de la ville.
La zone d'activité des Bréguières se situe à 10 km environ de Draguignan, au Muy.
Au XVII siècle, la ville comptait six couvents, une maison des pères de la doctrine chrétienne et deux monastères[105].
Voici la liste des bâtiments subsistants et des monuments disparus ou réformés par ordre chronologique d'installation.
La ville dispose de deux cimetières, l'un situé près du centre-ville, l'autre, dénommé « cimetière paysager », sur la route de la Motte, en plus du cimetière américain.
La ville compte depuis le XIX siècle un théâtre municipal. Ce dernier a été démoli dans les années 1960 et agrandi, mais la façade en pierre de l'ancien théâtre a été reprise et intégrée dans la façade de la nouvelle construction.
Depuis 2001, le théâtre est géré par la communauté d'agglomération.
La ville dispose d'un terrain, situé près du Club hippique, divisé en 22 lots. Chacun de ces lots est cultivé par une personne, bénéficiaire du RSA et inscrite auprès du CCAS, qui après culture de légumes et de fruits (y compris sous serre) peut en retirer de quoi se nourrir.
La Société d'études scientifiques et archéologiques de Draguignan et du Var (« SESA ») est une association culturelle créée le par quelques notables de Draguignan. Elle a été reconnue d'utilité publique par décret du , signé par Mac Mahon[131]. Elle est une Société savante, ayant pour objectifs l'aide à la recherche culturelle, la protection du patrimoine de Draguignan, du Var et de la Provence, la publication d'ouvrages sur ces sujets, et la gestion d'une bibliothèque datant de sa création, enrichie par l'échange et l'achat d'ouvrages. Elle est l'une des plus anciennes associations culturelles de la région Provence, après les Académies de Marseille, d'Aix-en-Provence et de Toulon.
Classement par année de décès
La devise latine de Draguignan est : Alios nutrio, meos devoro (je nourris les autres, je dévore les miens).
Clean Cuve
Zone d'intervention
Clean Cuve intervient dans les Alpes-Maritime (06) et le Var (83) auprès des particuliers, professionnels et collectivités.
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